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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 14:07

J'attends de revoir cette distribution une seconde fois avant d'en faire un commentaire.

Même si je peux dire que les impressions sont plus que positives.

 

En attendant, voici quelques images prises vendredi.

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 21:54

Hier était l’occasion de découvrir Aurélie Dupont et Josua Hoffalt dans les rôles principaux de l’histoire de Manon. Redécouvrir plutôt puisque je les avais déjà vu à la générale mais n’avait pas commenté car il s’agissait d’une répétition et ce genre de ballet demande une petite période de rodage.

 

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Globalement j’ai passé une bonne soirée mais je n’ai toujours pas été totalement transportée. J’avais entendu tellement de choses sur ce ballet que mes attentes étaient peut être trop grandes. Je m’attendais à des soirées fantastiques mais au final je passe de très bons moments sans pour autant être bouleversée. Peut être aussi que la distribution parfaite ne m’est pas encore apparue.

Aurélie Dupont semble absolument ravie de danser le rôle titre. Elle se donne à fond pour son personnage. Toutefois je la trouve toujours trop sur la retenue. On ne sent pas assez d’abandon dans les pas de deux. Josua Hoffalt est pourtant un très bon partenaire mais à l’instar de leur Bayadère, l’alchimie entre les deux étoiles ne prend pas. Dupont me semble également un peu trop sophistiquée pour ce personnage. J’ai du mal à la voir en fraîche jeune fille de seize ans à l’acte 1. Elle est en revanche plus à son aise au 2e dans les salons Madame. Reste tout de même sa danse, toujours aussi belle et quasi-parfaite. C’est toujours un plaisir de la voir évoluer sur scène.

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Josua Hoffalt de son côté a un peu lutté avec sa variation du 1er acte, il est vrai, assez compliquée. J’attends beaucoup de Matthieu Ganio dans ce passage. La nouvelle étoile c’est en revanche bien rattrapée par la suite avec de belles variations et surtout un partenariat très sûr. Il est très à son aise en jeune premier amoureux. Les pas de deux entre les deux étoiles étaient d’ailleurs extrêmement réussis. Ca voltigeait dans tous les sens. Mais encore une fois, le léger manque de complicité entre les deux protagonistes était parfois un peu problématique. Pas de problème en revanche pour le 3e acte d’où se dégageait une réelle émotion. Il faut dire que cet acte, plus bref que les autres est particulièrement terrible. Entre l’arrivée au port, l’agression dans le bureau du geôlier et l’agonie dans le bayou, difficile de souffler et ressortir optimiste !

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Du côté des « seconds » rôles, il faut évidemment parler de Jérémie Bélingard, excellent en Lescaut. Il est totalement différent de Stéphane Bullion mais offre quand même de quoi s’amuser. Son Lescaut est beaucoup plus outré que celui de son collègue. Il titre plus le personnage vers le clown qui anime un peu le ballet. Bullion semblait plus tirer les ficèles de l’histoire (particulièrement à l’acte 1). Toutefois la scène ivre de Bélingard dans les salons de Madame est très efficace. Son pas de deux avec Muriel Zusperreguy l’est encore plus. On aurait pu plusieurs croire qu’il allait la faire tomber tant il titubait mais a toujours gardé le contrôle de la situation.

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Muriel Zusperreguy de son côté est moins piquante qu’Alice Renavand en maîtresse de Lescaut. Son personnage est peut être plus anecdotique.

Du côté du corps de ballet c’est toujours un peu le bazar et difficile de dire si cela fait partie de la chorégraphie ou pas ! Ceci dit c’est moins frappant quand on voit le ballet de près.

 

Prochain rendez-vous avec Manon dès demain avec la distribution Ciaravola/Ganio.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 13:05

Cela faisait près de 10 ans que l'Opéra de Paris n'avait plus donné l'Histoire de Manon de McMillan.

Le rôle titre est pourtant le rêve de toutes les danseuses et quand on le voit sur scène on comprend vite pourquoi. Manon permet aux actrices dans l'âme de jouer sur tous les registres de l'émotion. Le ballet comprend pas mal de pas de deux pour le moins acrobatiques qui impliquent la présence d'un partenaire solide et exclu malheureusement les plus grandes ballerines. Il était d'ailleurs assez surprenant de voir Agnès Letestu distribuée sur le rôle...

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Clairemarie Osta en revanche est taillée pour personnage. Elle est parfaite au premier acte en jeune fille tombant doucement amoureuse de Des Grieux. On a en revanche plus de mal à voir Nicolas LeRiche en jeune premier. Il y met tout son cœur et beaucoup de conviction mais j'ai peiné à être convaincue. En revanche ses pas de deux avec sa partenaire possède un véritable souffle romantique. La complicité des deux danseurs nous emporte totalement. Tous les moments qu'ils partagent font partie des plus beaux de la soirée.

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A leurs côtés difficile de ne pas parler du Lescaut de Stéphane Bullion. Il campe un personnage assez ambigu. Très proche de sa sœur, son rapport avec elle est presque amoureux au premier acte. Etonnamment il se sort très bien des parties comiques du second acte. Sa variation ivre était extrêmement juste et drôle. Le pas de deux "catastrophe" avec Alice Renavand a arraché pas mal de rire à une salle pourtant assez froide en début de soirée. La première danseuse s'est d'ailleurs fait un point d'honneur à démontrer que non elle n'excelle pas que dans le contemporain. Elle était excellente en maîtresse de Lescaut pas bien maligne un peu vulgaire mais vraiment charismatique. Impossible de la confondre avec les autres prostituées du salon de Madame.

Le corps de ballet justement est apparu plus en forme que sur la Bayadère mais parfois un peu désorganisé. On voit qu'à certains passages cela fait clairement partie de la chorégraphie mais à d'autre moment c'est juste un peu le bazar.

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Après les festivités de l'acte 2 (enfin mis à part la mort de Lescaut évidemment) on plonge dans la tristesse avec l'acte 3. Ce passage final est pour le moins déprimant. L'arrivée au port dégage une grande mélancolie et même un peu d'ennui avec la danse de lamentation des jeunes femmes qui aurait gagné à être un peu plus courte. Le tableau suivant dans le bureau du geôlier est pour le moins glaçant et met assez mal à l'aise. Nous sommes donc dans les plus parfaites conditions pour assister à l'agonie de Manon dans les marais. Ce tableau est extrêmement fort. Et Clairemarie Osta et Nicolas LeRiche était absolument formidable. Ils nous laissent un peu sonnés au tombé de rideau et c'est ce que l'on attend de ce type de ballet.

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Pour conclure, cette soirée a été portée par de magnifiques interprètes et un partenariat assez formidable que j'ai hâte de revoir pour les adieux de Clairemarie Osta. Toutefois j'ai eu du mal à être totalement transportée comme certains peuvent l'être par ce ballet. Il ne me reste maintenant plus qu'à voir d'autres distributions pour me faire une idée plus précise...   

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 15:06

Hier soir et comme désormais tous les jeudis, c’est la meilleure danse ! Vous pouvez d’ailleurs suivre tout un tas de bloggeuses et twitteuses ces soirs là en live tweet (j’en fais généralement partie).

Mais ce n’est pas de ça dont je voulais parler. Comme certains doivent le savoir, dans le jury de la Meilleure Danse nous trouvons la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot. Et chaque semaine pour la présenter, M6 (ou W9 avant elle) nous passe des images extraites d’Appartement avec MAG la tête de bidet me rappelant inlassablement que je n’ai toujours pas fait mon article sur la soirée Robbins/Ek ! Le voici donc !

 

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Une soirée réunissant Dances at a Gathering de Jerome Robbins et Appartement de Mats Ek avait de quoi laisser perplexe sur le papier. Dans la réalité on en n’est pas très loin. Difficile en effet de faire deux ballets plus différents dans leur style, leur musique... Ils ne se mettent pas en valeur l’un l’autre et laissent une étrange impression.

La soirée s’ouvre avec le ballet de Robbins. Une flopée d’étoiles et de premiers danseurs se succèdent dans divers solos, pas de deux ou mouvements d’ensemble. Clairement les parties de groupes apparaissent comme les plus faibles. Elles trainent en longueur et ont du mal à susciter notre intérêt (après une longue journée de travail elles suscitent même la somnolence). Ce n’est pas de la faute des danseurs qui font de vraies merveilles en plus petit comité.

Mathieu Ganio se démarque particulièrement en danseur brun. Il est formidable dans ses deux variations (toutes très applaudies) et se montre bon partenaire.

Autre beau partenariat Nicolas LeRiche et Clairement Osta en danseurs mauve et rose. Une grande sérénité et complexité émanait de leurs duo. De toute façon à chaque fois que Nicolas LeRiche est sur scène l’atmosphère change ! Il pourrait danser n’importe quoi ce serait toujours bien. Karl Paquette a également fait de belles choses dans ce rôle mais souffrait un peu de la comparaison.

 

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Parmi les beaux passages, on peut citer Muriel Zusperreguy pour l’ensemble de son œuvre en danseuse jaune. C’était un vrai vent de fraîcheur.

Agnès Letestu est comme toujours impériale et la variation verte lui allait très bien même si elle semblait un peuisolée du reste du groupe.

 

Après l’entre acte, on passe à Appartement. Je dois dire que si j’avais pris mes places pour la soirée les yeux fermés c’était bien pour ce ballet.  Il s’en dégage une énergie folle. On sent les danseurs investis et heureux de danser, c’est extrêmement communicatif.

Le ballet est très bien construit, dynamique, on n’a pas le temps (ni l’envie) de regarder sa montre.

Nous commençons donc avec le fameux bidet autour duquel Marie-Agnès Gillot excelle toujours. On peut penser ce que l’on veut de l’étoile dans le classique mais on ne peut pas lui enlever ce magnétisme incroyable et ce charisme qui écrase tout le monde sur scène. Le groupe de danseurs est toutefois très homogène (sur les deux distributions) et aucun passage ne semble plus faible qu’un autre.

 

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José Martinez et Vincent Chaillet s’alternent devant la télévision et j’ai du mal à avoir une préférence. Leurs styles sont différents mais j’aime tellement ce passage que quand il est porté par un bon interprète je passe forcément un bon moment.

Le passage de la cuisinière est certainement l’un de mes favoris. Il est très fort et la musique vraiment belle. Jérémie Bélingard/Clairemarie Osta et Alessio Carbone/Muriel Zusperreguy forment deux couples assez différents mais tous deux intéressants.

Bélingard et Osta sont certainement les plus violents. Leurs mouvements sont tranchés, leurs nerfs à vif. On voit un couple réellement déchiré. A le voir évoluer sur scène on ne peut que regretter les blessures à répétition de Jérémie Bélingard.

Muriel Zusperreguy et Alessio Carbone sont dans une veine un peu différente. On sent qu’il reste de l’amour entre eux.

 

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L’un des moments les plus fort du ballet et toujours le pas de deux de la porte d’entrée. Un passage plus doux et calme au milieu de l’agitation. Nicolas LeRiche et Alice Renavand y sont tous deux très bon. Le style de Mats Ek leur convient bien et ils se donnent à fond. Pourtant j’ai été plus touchée par la paire Ludmila Pagliero/Stéphane Bullion. Ils étaient plus touchants, plus en phase l’un avec l’autre aussi. On sentait un véritable échange s’en était émouvant.

Pour conclure, cette soirée Robbins/Ek est assez inégale mais complètement portée dans les deux ballets par ses formidables interprètes. Le seul regret que j’ai est que la direction ait choisi de passer ce programme en plein milieu de la série de Bayadère. Difficile dans ce cas de se couper en deux pour tout voir...

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 17:08

Le week end dernier j’ai abandonné le froid parisien pour le soleil de l’Italie. A l’occasion du week end pascal je me suis en effet envolée pour Milan.

C’est une ville que je ne connaissais absolument pas mais qui est très agréable. A 1h20 d’avion on y est en un clin d’œil.

 

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                                                                           Il Duomo

La ville s’organise en grande partie autour de la place du Duomo. L’édifice, troisième plus grande cathédrale du pays, est particulièrement impressionnant. Si l’intérieur n’est pas spécialement spectaculaire il faut absolument se rendre sur le toit (par ascenseur ou escalier pour les plus courageux). De là tout Milan s’étale devant vos yeux. On peut passer des heures à se balader au milieu des centaines de flèches qui recouvrent la cathédrale. Si le temps le permet, une petite séance de bronzage sur la plus haute des terrasses est un must !

Depuis la place du Duomo, il est incontournable de traverser la magnifique galerie Vittorio Emmanuelle II, passage couvert par un dôme vitré à la manière du grand Palais de Paris. En dessous de nombreuses boutiques de luxe remplies de choses qu’on ne pourra jamais s’offrir mais qu’il n’est pas désagréable de regarder.

 

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                                                                            La Scala

 

L’autre avantage de cette galerie est qu’elle mène tout droit sur la place de la Scala ! L’édifice en lui-même n’est pas bien impressionnant. Aux portes du bâtiment, de jolies affiches annoncent la saison lyrique et de ballet. Pas mal de choses intéressantes au programme avec notamment Giselle, Onéguine et Raymonda. Le samedi de mon arrivée se jouait l’Altra meta del cielo de Martha Clarke sur une musique de Vasco Rossi. Je ne m’y suis pas risquée un peu découragée par les prix (ne restait plus que les places à 95 et 115€ !).

 

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                                                              vue depuis le toit du Duomo

 

Un petit tour par le musée du théâtre s’imposait néanmoins ! Il n’a rien d’exceptionnel. On fait un petit tour dans la bibliothèque où sont exposés des costumes (ce jour là Don Giovani et Don Quichotte). Puis une salle de tableaux expose les portraits de chanteurs ou danseurs ayant marqué l’histoire du lieu. A noter qu’à part Noureev on ne trouve pas énormément de représentants du ballet !

Mais le plus intéressant de la visite est ailleurs. C’est évidemment la salle !! Elle est assez magnifique et l’on reste sans voix lorsque l’on y accède par l’une des loges ! Elle m’a semblé bien plus grande que le Palais Garnier. Elle s’élève sur six étages de loges. Le parterre comme la fosse d’orchestre sont assez vastes. Les loges en revanche sont minuscules ! Les italiens réussissent à caser six personnes dans un espace bien plus restreint que nos loges parisiennes. Les places du fond sont à visibilité très réduite et il n’y a pas énormément de marge de manœuvre pour se lever. J’imagine qu’en sixième loge on ne voit carrément plus rien.

 

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                                                                      Il castello

 

La seule déception vient du fait qu’on ne peut pas prendre de photos. Bien sûr j’ai un peu fraudé. Il était de mon devoir de balletomane baroudeuse de rapporter quelques images (enfin merci surtout à ma meilleure amie qui a fraudé pour moi avec son super appareil pendant que j’essayai désespérément de capter des images avec mon téléphone !).     

Pour le reste je ne vais pas faire l’inventaire des choses à faire à Milan. Il y en a bien assez !

S’il fait soleil, on déambule facilement dans la multitude de rues pavées (attention aux talons hauts !). On rigole devant les excentricités des vitrines des boutiques de luxe. On peut aussi faire un tour par le château et son grand parc (l’occasion de bien bronzer et frimer après quand tout le monde a eu un temps pourri en France). 

Le soir, direction le quartier de Navigli au sud de la ville. Des restaurants s’alignent sur les quais de canaux. Vu très agréable et prix abordables. Surtout la nourriture (et le vin !) sont à tomber par terre !

 

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                                                                           Navigli

 

Je referme là cette parenthèse milanaise et on se retrouve très vite avec un compte rendu de la dernière de la Bayadère et (encore et toujours ) le retour tant souvent promis sur la soirée Robbins/Ek ! 

 

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                                                              La Scala

 

Photos: Sido

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 16:29

De retour de week end prolongé (j’en parlerai dans un prochain billet), il est plus que temps de revenir sur la représentation du 4 avril qui réunissait l’étoile du Bolchoï Svetlana Zakharova et deux étoiles « maison » Stéphane Bullion et Ludmila Pagliero tous deux nommés sur les rôles qu’ils incarnaient ce soir.

 

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Beaucoup de monde avait le déplacement pour voir la grande Svetlana. C’est une ballerine que je n’appréciais pas particulièrement jusque là (les sixo’clock, la pantomime trop outrée…) mais j’étais assez curieuse de la découvrir dans ce rôle.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle m’a fait changer d’avis ! Elle est une étoile, une vraie, impossible de ne pas la voir quand elle est sur scène. Même cachée sous son voile lors de son entrée, elle impressionne. La première variation lui permet de montrer au public parisien ce qui fait toute la particularité des danseuses russes : le travail des bras. Il est vrai qu’il est particulièrement magnifique. Svetlana Zakharova est d’une grâce infinie et semble évoluer dans une autre dimension, coupée du temps. Elle représente très bien la danseuse sacrée. Elle est autoritaire et repousse avec force les avances du grand Brahman.

 

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Mais dès l’arrivée de Solor elle n’est plus qu’une jeune femme pleine d’amour. Le pas de deux si périlleux du premier acte était très réussit. L’étoile russe a semblé détendre Stéphane Bullion qui a affiché un grand sourire tout du long. Il faudrait que je revoie Florian Magnenet mais pour l’instant c’est l’étoile qui a ma préférence dans le rôle du guerrier. Je le trouve très juste dans ses intensions et sa pantomime. Son personnage est extrêmement cohérent et cela fait plaisir à voir. Sa danse est également plus libérée qu’à l’époque de sa prise de rôle (et donc de sa nomination).

La soirée était également l’occasion de revoir Ludmila Pagliero pour la première fois depuis sa nomination. La nouvelle étoile campe une excellente Gamzatti tant sur le plan technique qu’au niveau de l’interprétation. Sa confrontation avec Zakharova était de très haute volée. De loin la plus convaincante de la série. On sentait une vraie intensité. Les deux étoiles étaient extrêmement justes.

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Le deuxième acte était marqué par le bon pas de deux entre Stéphane Bullion et Ludmila Pagliero. Cette dernière a brillé sur les parties techniques si difficiles de son rôle.

Svetlana Zakharova a subjugué la salle avec une variation du serpent toute en finesse et ralentis. On était en manque de cambrés, nous voilà servis !!

Globalement le corps de ballet semble fatigué. On a l’impression que l’envie n’y est pas. Il a néanmoins été galvanisé au dernier acte par la présence de la star du Bolchoï. Cet acte était un pur régal. Je reprocherais tout de même à l’étoile russe de lever la jambe un peu trop haut. Je sais que c’est sa marque de fabrique mais les six o’clock sur l’adage blanc ça me gène un peu. Mais tout le reste n’est que douceur. Stéphane Bullion a encore une fois prouvé qu’il était le seul actuellement à passer le manège de doubles assemblés proprement et c’est montré très bon partenaire.

 

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Au final certainement ma meilleure soirée de cette série (la nomination de Josua Hoffalt mise à part mais elle ne boxe pas dans la même catégorie). Les trois interprètes étaient excellents et tout le ballet a semblé se réveiller après une série de Bayadère plutôt terne.

Très vite sur ce blog un retour sur mon week end de Pâques passé à Milan (oui on s’éloigne de l’Opéra mais c’est mon blog, je dis bien ce que je veux !).

Ensuite le retour si souvent promis et qui va bien finir par arriver sur la soirée Ek/ Robbins.

On conclura par la dernière de la Bayadère qui réunira à nouveau Myriam Ould-Braham et le seul Solor encore debout, Florian Magnenet.  

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 15:19

Avec un peu de retard, voici quelques impressions sur la représentation du 28 mars dernier qui voyait les premiers pas de Myriam Ould-Braham dans le rôle titre de la Bayadère.

Cette représentation était très attendue des balletomanes qui étaient d’ailleurs nombreux dans la salle. Depuis un an, la première danseuse Myiram Ould-Braham réussit à obtenir au moins une date sur chaque reprise de ballet classique et a même été l’une des héroïne de la re création de la Source.

 

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Sur cette reprise de la Bayadère, elle est distribuée pour la première fois sur le rôle de Nikiya pour trois représentations. Les espoirs de nominations que suscitait cette distribution se sont quelque peu évanouis après les nominations successives de Josua Hoffalt et Ludmila Pagliero mais l’intérêt du public restait grand. D’autant plus que Gamzatti devait être interprétée par la sujet Mathilde Froustey qui avait dû faire une prise de rôle à haut risque en cours de représentation lors de la blessure de Dorothée Gilbert il y a une semaine. Au final, la jeune femme était souffrante et c’est Charline Giezendanner sujet elle aussi qui a assuré le spectacle.

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Myriam Ould-Braham a toutes les qualités d’une bonne Nikiya. Son travail de bras est magnifique et ses cambrés spectaculaires. Elle prend le partit de camper une Nikiya très femme, moins immatérielle que ses camarades. Elle semble néanmoins un peu effacée au premier acte et peine à imposer son personnage. Elle s’illumine toutefois lorsqu’apparait Florian Magnenet étonnant dans le rôle du guerrier Solor. Le premier danseur impose un personnage tout à fait intéressant. Il est éperdument amoureux de Nikiya et on ne le sent jamais hésiter sur ses sentiments. Le reproche que l’on peut faire à la plupart des titulaires du rôle est de camper des personnages très volatiles dans leurs sentiments. Ils hésitent au premier acte et sont ravis de leur nouvelle fiancée au second. Ici Florian Magnenet est clairement opposé à ce mariage forcé. Il a même un geste assez intéressant et que je n’avais jamais remarqué chez les autres danseurs lors de sa confrontation avec le Rajah. Après concertation avec ses amis, il se tourne vers le Rajah et fait très clairement « non » de la main. A ce moment le Rajah lui attrape le bras pour placer sa main dans celle de sa fille accentuant bien le côté « arrangé » de l’histoire. Même lors des fiançailles il n’est jamais pleinement heureux et semble faire les choses machinalement.

Il est en revanche tout amour dès qu’il croise le regard de sa Bayadère. Le pas de deux du premier acte était très réussi, très fluide. Les deux partenaires forment un couple assez inattendu mais plutôt convaincant. Il faut qu’ils doivent être le seul partenariat d’origine dont les deux membres sont encore debout.

 

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Au deuxième acte, place au divertissement avec les festivités des fiançailles. Allister Madin a campé une excellente idole dorée, très précise et aussi très bien maquillée (et bien oui ça compte aussi !).

Heloïse Bourdon était surprenante en danseuse indienne et très bien épaulée par le trop rare Sébastien Bertaud.

Eleonore Guérineau quant à elle était une danseuse Manou très joueuse et pleine de peps.

Charline Giezendanner de son côté entrait donc pour la première fois dans les habits de Gamzatti. Je n’ai pas été très fan au premier acte de son côté gamine pourri-gâtée. Elle m’a fait penser à une enfant à qui on cherchait à piquer son jouet préféré. C’est une interprétation qui se défend mais qui m’a un peu surprise car on en perdait un peu le côté princesse. Elle était en revanche formidable au deuxième acte assurant techniquement toute la difficile partition de son rôle. Je serais curieuse de la revoir une seconde fois pour constater l’évolution de son personnage.

Le deuxième acte se termine par la mort tragique Nikiya où Myriam Ould-Braham a véritablement brillé. Elle était extrêmement touchante d’un bout à l’autre. Même la coda qui arrive souvent comme un cheveu sur la soupe était très maîtrisée et en cohérence avec le reste de son interprétation. Il restait quelque chose de très mélancolique qui était intéressant.

 

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Le troisième acte a débuté par une descente des ombres assez chaotique. Le trio d’ombre n’était pas non plus au mieux de sa forme. Heureusement le couple phare a brillé. Il était totalement à son aise dans ce style. Myriam m’a plusieurs fois fait penser à un cygne blanc. Florian Magnenet était un partenaire solide et a réussi à passer toutes les difficultés techniques du rôle.

 

Au final une soirée très attendu et très agréable. J’ai maintenant hâte de revoir cette distribution le 15 avril lors de la dernière.

D’ici là un retour sur la venue de Svetlana Zakharova et enfin quelques mots sur la soirée Robbins/Ek !

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 16:39

C’était l’événement auquel personne ne s’attendait.

J’imagine que nous avons dû être nombreux hier soir à jeter machinalement un dernier coup d’œil à Twitter avant d’aller nous coucher et ainsi apprendre la nomination de Ludmila Pagliero comme étoile à la suite d’une représentation de la Bayadère !

 

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                                                                photo: Sébastien Mathé

Un petit retour en arrière s’impose. Mardi 20 mars (voir précédent article) Dorothée Gilbert se blesse sur scène en interprétant le rôle de Gamzatti. Mathilde Froustey la remplace pour le reste de la représentation et récupère par la même occasion la date suivante qui doit être filmée et diffusée au cinéma.

Souffrante la veille de la captation c’est finalement Ludmila Pagiero, titulaire sur la soirée Robbins/ Ek que l’on appelle à la rescousse pour tenir le rôle de la princesse alors qu’il n’était même pas prévu qu’elle danse sur cette série. Sacrée pression pour la jeune femme ! Son courage aura été récompensé puisqu’elle a été sacrée étoile en directe sur plusieurs écrans de cinéma dans le monde. (à noter que l’Opéra s’offre ainsi un joli coup de pub).

Ludmila Pagliero est une danseuse que j’apprécie vraiment. Elle m’a toujours fait bonne impression. Sa technique est assurée et elle avait démontré un beau travail de bras dans les enfants du Paradis. J’aurai aimé la voir dans plus de rôles titres mais on ne choisi pas toujours ses distributions. Elle est très à son avantage dans le programme Robbins/ Ek où elle est excellente en danseuse rose mais surtout vraiment émouvante dans le pas de deux de la porte d’Appartement. J’espère que quelqu’un aura l’idée de l’y filmer avec Stéphane Bullion et de la mettre en ligne !

 

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                                                                      photo: Julien Benhamou

Après était-il nécessaire de la nommer étoile ? Je n’en suis pas certaine. Ceci dit pourquoi pas.

Elle a de plus un parcours des plus particuliers puisqu’elle a été soliste au Chili (elle est d’origine argentine) avant de tout lâcher pour recommencer en bas de l’échelle à Paris. Elle a gravis tous les échelons assez rapidement avant d’arriver au firmament.

Je suis maintenant très curieuse de la découvrir dans des grands et cela commencera dès le mois prochain avec une prise de rôle dans l’Histoire de Manon.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 21:19

Difficile de parler de la représentation du 20 mars dernier. Elle représentait l’occasion de pouvoir admirer la distribution de la première dans des conditions un peu plus normales après la nomination de Josua Hoffalt au rang d’étoile.

Malheureusement la soirée fût marquée par la blessure en scène Dorothée Gilbert qui interprétait Gamzatti ce soir là, ce qui a « un peu » plombé le spectacle.

La représentation avait pourtant bien commencé avec un Josua Hoffalt en forme et détendu. Il n’a pas grand-chose à danser au premier acte mais c’est montré un partenaire sûr pour Aurélie Dupont avec un jeu convaincant. Je regrette toujours que les deux étoiles ne soient pas très assorties et espère qu’ils développeront des partenariats avec d’autres danseurs à l’avenir (même s’ils feront Manon ensemble).

Aurélie Dupont de son côté était un peu plus ouverte et souriante que sur la première ce qui est très appréciable. Sa danse est toujours aussi belle à voir. La confrontation avec la Gamzatti de Dorothée était très intense.

 

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Le deuxième acte a démarré assez mollement avec pas mal de petits accrocs. Mathilde Froustey a néanmoins réchauffé l’ambiance (la salle était pourtant glaciale) avec une danse Manou pleine d’énergie. Elle était très bien accompagnée par deux petits rats espiègles comme il fallait.

Puis le grand de deux des fiançailles débute et là c’est la catastrophe. Dès le second saut, Dorothée Gilbert s’arrête en plein vol pour quitter la scène en boitant, les mains sur les hanches. Murmures de stupeur dans le public. Josua Hoffalt de son côté esquisse un mouvement avant de partir à son tour. Les danseuses vertes accompagnées des danseurs jaunes meublent comme ils le peuvent avec un grand professionnalisme. On va dire que c’était pour une fois l’occasion de s’intéresser vraiment à ce qu’ils font quand d’ordinaire tout le monde a les yeux rivés sur le couple star. Mine de rien leur passage n’est pas si évident que cela ! Bravo à eux en tout cas.

Difficile pourtant de rester concentré. Le public attend évidemment la suite des événements. Mathilde Froustey étant présente et échauffée j’ai rapidement supposée qu’elle serait dans le costume de Gamzatti à son retour en scène et ce fût le cas. Dès son arrivée elle est chaleureusement applaudie par le public histoire de la mettre dans de bonne condition pour sa variation fort bien exécutée. C’est plus compliqué pour les fouettés mais on ne peut pas lui en tenir rigueur compte tenu des circonstances. Sur toute la fin de l’acte elle nous a présenté une princesse amoureuse et sans pitié pour la pauvre Nikiya. Elle apparaissait assez dominante. J’ai hâte de la découvrir dans l’ensemble du rôle et de meilleures conditions.

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Difficile de parler du troisième acte. L’accident de l’acte précédent semblait encore dans les mémoires et personne n’était vraiment dedans. Les ombres étaient tremblotantes, les solistes en dessous de leur niveau habituel. Moi-même j’avoue que j’avais du mal à me concentrer. C’est drôle pourtant, la blessure de Nicolas LeRiche il y a quelques mois sur Cendrillon ne m’avait pas fait le même effet. Certainement parce qu’elle était « invisible ». Impossible de le deviner si on ne connait pas le ballet sur le bout des doigts. Là cette image l’étoile quittant la scène plutôt mal en point était plus impressionnante.

 

Nous n’avons pas énormément de nouvelles de Dorothée Gilbert si ce n’est qu’elle ne reviendra pas pour la fin de la série. Ce sont Mathilde Froustey et Ludmila Pagliero (appelée à la rescousse) qui assureront la suite de ses représentations.

C’est donc une vraie hécatombe qui s’abat actuellement sur la Bayadère avec les blessures de Laura Hecquet et Karl Paquette qui fait pourtant partie des danseurs les plus solides de la troupe.

Espérons que cela fasse réfléchir la direction sur sa politique de distributions qui consiste à faire enchaîner les représentations aux danseurs encore valides et surtout à les faires alterner dans la même semaine des ballets aussi différents qu’exigeants chacun dans leur style que la Bayadère, Dances at a gathering ou encore Appartement de Mats Ek. Lorque l’on voit leur planning de répétitions/ représentations, on s’étonne presque qu’il n’y ait pas plus de casse. La direction doit maintenant croiser les doigts pour que Florian Magnenet tienne le coup car c’est sur lui que va reposer une grande partie de la fin de saison...

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 16:58

Avec un jour de retard, voici un retour sur l’annonce de la saison 2012/2013 de l’Opéra de Paris.

Beaucoup d’informations avaient déjà filtré (merci le petit rat !) aussi il reste peu de surprises au final.

A première vue la nouvelle saison ne s’annonce pas hyper excitante avec peu de classique, très peu de ballets narratifs et beaucoup de soirées mixtes.

Cette absence de grands classiques est tout de même assez étonnante. Nous fêterons en 2013 les 20 ans de la disparition de Rudolf Noureev et pour le célébrer un seul de ses ballets est programmé. Dommage.

Mais fini de se plaindre ! Les saisons peu alléchantes sur le papier se révèlent souvent très intéressantes alors que celle suscitant beaucoup d’attentes ont tôt fait de nous décevoir.

Voici donc la nouvelle saison 2012/2013 avec quelques commentaires tout à fait personnels.

 

Soirée George Balanchine

Serenade/ Agon/ Le Fils prodigue 

du 24 septembre au 18 octobre 2012 : 11 représentations

 

Une soirée qui s’annonce plutôt sympa avec des ballets qui sont souvent repris par la compagnie mais que je n’ai jamais vus interprétés par les danseurs parisiens.

A noter que les deux premières représentations seront précédées du défilé du corps de ballet que j’espère ne pas rater pour cause de grève (ou autre) cette année !

 

Soirée Gillot/ Cunningham

Sous apparence/ Un jour ou deux

du 31 octobre au 10 novembre 2012 : 12 représentations

 

Plus de dates pour cette soirée que pour celle consacrée à Balanchine !

Je suis très curieuse de découvrir Marie-Agnès Gillot en chorégraphe.

Merce Cunningham n’a jamais été ma tasse de thé mais pour ne pas mourir idiote j’irai jeter un œil à ce ballet que je ne connais pas.

 

Don Quichotte

Du 16 novembre au 31 décembre : 26 représentations

 

Un nombre impressionnant de représentation pour cette nouvelle série de Don Quichotte. Le corps de ballet va être sur les rotules !

C’est lors de la dernière série de Don Quichotte que j’ai commencé à aller régulièrement à l’Opéra. Avant je me faisais offrir une fois par an une place de parterre et c’est tout !

Lors de ma première représentation de future spectatrice régulière, Aurélie Dupont dansait Kitri avec un jeune sujet qui n’avait encore jamais eu de rôle titre... Mathias Heymann !

J’espère qu’il reprendra le rôle cette année. Mais après qui pour danser Basilio ? Mathieu Ganio, c’est à peu près sûr, l’inépuisable Karl Paquette, certainement une prise de rôle de Josua Hoffalt, puis des questions. Jérémie Bléingard nommé sur ce rôle reviendra-t-il au classique ? Je ne vois pas du tout Stéphane Bullion dedans mais comme il est solide est danse beaucoup...

Et pour les filles ? Dorothée Gilbert bien sûr, la plus évidente des Kitri. Les « anciennes » Dupont, Letestu... s’y risqueront-elles ?

Du côté des premières danseuses, Myriam Ould-Braham aura peut être à nouveau sa chance. J’y verrai bien Ludmila Pagliero aussi...

Enfin j’espère qu’on aura droit à quelques prises de rôles de petits jeunes.

 

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                                              Myriam Ould-Braham

   

Démonstrations de l’Ecole de Danse

Du 2 au 22 décembre 2012 : 3 représentations

 

C’est la honte mais je n’y ai jamais assisté ! Je n’ai jamais réussi à avoir de place non plus !

On va dire que ce sera ma bonne résolution de la presque nouvelle année.  

 

Soirée Forsythe/ Brown

In the middle, Somewhat Elevated/ Woundwork 1/ Pas/Parts / O Zlozony/O Composite

Du 3 au 31 décembre 2012: 21 représentations

 

Belle soirée mais c’est presque dommage de ne pas avoir fait une totale Forsythe.

J’espère que la pièce de Trisha Brown ne sera pas en dernière position du programme, certain vont s’endormir. De mon côté elle m’avait bien plus quand je l’avais vu la saison dernière mais je pense que c’était plus dû aux interprètes qu’autre chose. Et puis à voir une fois c’est sympa mais si ont dépasse les deux ou trois visions, je ne suis plus très sûre !

J’ai en tout cas hâte de revoir les pièces de Forsythe et d’en découvrir une troisième.  

 

Compagnie invitée : Ballet Preljocaj

Helikopter et Eldorado

Du 5 au 10 janvier 2013

 

Tout le monde a eu la même réaction à cette annonce : quelle drôle d’idée que d’inviter la compagnie de Preljocaj. C’est une compagnie que l’on peut voir facilement en dehors de l’Opéra... Rendez nous le Bolchoï !

 

Kaguyahime (Kylian)

Du 1er au 17 février 2013 : 14 représentations

 

Très heureuse de revoir ce ballet programmé aussi vite !! Il m’avait impressionnée/envoutée lors de son entrée au répertoire et j’avais bien regretté de n’avoir pris qu’un place pour le voir.

Le ballet avait été injustement boudé par le public il y a deux ans à cause de sa programmation en plein mois de Juillet à Bastille. Le public majoritairement formé de touristes lui avait préféré les ors de Garnier et la « douce musique » de la Petite danseuse de Degas.

J’espère que cette fois il trouvera son public dans une salle plus petite et programmé en milieu de saison. En tout cas les percussions japonaises vont en envoyer à Garnier !  

 

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                                                                                Agnès Letestu (source syltren)

Soirée danseurs/chorégraphe

Du 26 au 28 février 2013 : 3 représentations

 

Bonne nouvelle ! Il y a quelques années (une, deux ?) la soirée danseurs/chorégraphes avait révélée de vrais talents et fait passer de bons moments.

Une petites question quand même : à quand une nouvelle soirée jeunes danseurs ?

 

Gala hommage à Rudolf Noureev

6 mars 2013

 

Pas plus d’un ballet donc pour célébrer Noureev mais on nous accorde quand même un gala surtaxé. Les places vont être difficiles à avoir aussi j’espère que la programmation sera à la hauteur.

 

Soirée Roland Petit

Le Rendez-vous/ Le Loup/ Carmen

Du 15 au 29 mars 2013 : 12 représentations

 

On prend presque les mêmes et on recommence. Quelques mois après la disparition du chorégraphe, l’ONP choisi de reprendre la soirée qui avait fait l’ouverture de sa saison l’an dernier en remplaçant tout de même Le jeune homme et la mort par Carmen.

Drôle de choix mais surtout vraie déception. L’an dernier Aurélie Dupont et Isabelle Ciaravola avaient été programmées sur le rôle de la mort avant qu’elles ne soient soit enceinte soit en train de se remettre d’une blessure. Eleonora Abbagnato était magistrale dans ce rôle et puis évidemment... c’était sans doute notre dernière opportunité de voir Nicolas LeRiche dans ce personnage.

Mais Carmen c’est sympa aussi et cela va donner l’occasion à quelques filles de briller. J’espère que Ciaravola aura l’occasion de faire sa prise de rôle. Je vois tout à fait ses longues jambes dans le costume de Carmen !

 

 

3e symphonie de Gustav Mahler (Neumeier)

Du 9 au 12 mai : 12 représentations

 

Yes !! Ce ballet avait l’un de mes plus gros coup de cœur de la saison lors de son entrée au répertoire. Pourtant j’y étais allée à reculons avec vilaines places de galeries par chères et je l’avais bien regretté !!

Il s’agit là d’un ballet avec beaucoup de force et d’idées. Il permet aux hommes de briller aussi bien en soliste que dans le corps de ballet.

Les femmes aussi ont droit à quelques beaux rôles. Je pense que l’absence d’Hervé Moreau se fera vraiment sentir. Il était formidable dans le rôle de l’homme. Je verrai bien Stéphane Bullion (qui était très bon dans le rôle de l’âme) dedans.

 

Spectacle de l'Ecole de Danse

Ballet de Faust/ Aunis/ création de Béatrice Massin et Nicolas Paul/ Péchés de jeunesse

Du 15 au 18 avril 2013 : 3 représentations.

 

Très belle programmation pour les petits rats. Cela promet de belles découvertes.

 

Gala des écoles de danse

Ballet de Faust/ Péchés de jeunesse

 

Excellente idée pour fêter le tricentenaire de l’école de danse que d’inviter des élèves de prestigieuses écoles étrangères. Les places vont être chères payées mais je suis prête à me battre !!

 

Soirée ballet russes

L’oiseau de feu (Béjart)/ L’après-midi d’un faune (Nijinski)/ Afternoon of a faun (Robbins)/ Le Boléro (Jallet/ Abramovic, création)

Du 2 mai au 3 juin 2012 : 13 représentations

 

En mai 2013, nous fêterons les 100 ans du Sacre du printemps. Logique donc de programmer une soirée ballet russes... sauf quand on n’y voit aucune trace de ce fameux Sacre !! C’est pour le moins curieux.

L’oiseau de feu et l’après-midi d’un faune ont tous deux été vus il n’y a pas si longtemps que cela et je suis un peu dubitative quant à l’idée de programmer deux Faunes dans la même soirée...

Reste les interprètes !

 

La Sylphide (Lacotte)

Du 22 juin au 15 juillet 2013 : 20 représentations

 

Voici donc le second classique de la saison ! Longtemps attendue la Sylphide est enfin de retour à l’Opéra. La dernière fois qu’elle a été programmée, Mathieu Ganio venait d’être nommé étoile !

Je vois tout plein de filles qui devraient être très bien dans le rôle titre. Dupont, Ciaravola, peut être Letestu une dernière fois, Ould-Braham...

Chez les garçons il y a les bondissants Mathieu Ganio, Mathias Heymann et Josua Hoffalt. Karl Paquette osera-t-il le kilt ? Je le vois mal de dépêtrer de la redoutable petite batterie de Lacotte mais après tout il a déjà dansé Paquita.

Les paris sont ouverts.   

 

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                                                                          Isabelle Ciaravola   

 

Signes (Carlson)

Du 3 au 15 juillet 2013 : 11 représentations  

 

Le ballet de Caroline Carlson connaitra-t-il le même sort que les derniers contemporains programmés à Bastille en Juillet ? Je ne lui souhaite pas.

Le ballet fera à nouveau la part belle à Marie-Agnès Gillot nommée sur ce rôle (et que je vois mal avec les perles et petites ailes de la Sylphide !) et très certainement Alice Renavand (car là où se trouve Marie-Agnès, Alice n’est jamais bien loin).

 

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                                                                              Marie-Agnès Gillot 

 

Et vous alors que pensez-vous de cette saison ?  

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