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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 16:49

Me voici de retour !

Comme je le supposais, l’actualité de la danse n’a pas été ultra passionnante ces derniers temps.

Donc, même si ce n’est pas le but premier de ce blog, je vais vous parler des 10 derniers  jours que j’ai passés en Irlande (ça vous emballe hein !).

Car, oui, quand tout le monde dors sur la plage pour ses vacances, moi j’aime partir dans des coins où il pleut, c’est mon truc ! C’est donc avec ma meilleure amie sous le bras et mon sac de 8kg sur le dos que je me suis envolée pour Dublin.

 

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                                                           The Spire, Dublin

 

J’avais déjà séjourné dans la ville mais jamais plus d’une nuit. Cette année a été l’occasion de la découvrir un peu plus. C’est un endroit très agréable et surtout très vivant. Les idées de visites ne manquent pas et on peut compter sur le quartier de Temple Bar pour assurer l’ambiance la nuit.

 

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                                                                      Temple Bar

Au programme le tour des parcs (oui parce que nous avons eu un immense soleil les deux premiers jours !), ballade sur les quais, dans le quartier médiéval…

Niveau logement, le bon plan pour les petits budgets qui ne veulent pas aller en auberge de jeunesse, c’est de louer une chambre étudiante sur un campus. J’avais expérimenté la technique à Londres l’an dernier et réitérais cette fois dans Trinity College. L’immense avantage ici est d’être en plein centre ville et en plus dans de beaux locaux ce qui ne gâche rien.

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                                                                  Trinity College

Quelques kilomètres au sud de Dublin, il y a les Wicklow Mountain, un parc naturel assez hallucinant avec des paysages qui vous laissent sans voie.

On peu en faire le tour en voiture mais ça peut vraiment valoir le coup de le faire en tour organisé avec un guide. J’étais un peu réticente à la base mais le tour choisis était vraiment sympa avec que des jeunes, un guide hyper intéressant, une journée bien remplie.

 

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                                                                 Wicklow Mountains

L’avantage de l’Irlande est qu’il est relativement facile de s’y déplacer. On peut évidemment tenter la conduite à gauche et louer une voiture, mais également utiliser le réseau de bus, hyper développé et économique.

 

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                                                                      Glendalough

 

Deux heures sont nécessaires pour arriver à Kilkenny qui est une petite ville médiévale très sympa. Dommage, notre B&B était un peu excentré et c’est certainement l’endroit où on a le plus marché, rien que pour rejoindre le centre !

A faire là bas… avant tout la visite du château, très bien restauré et une promenade dans le parc. Ensuite, on peut flâner dans les rues, partir à la recherche de la cathédrale ou de l’abbaye. Elément très  important dans cette ville : la compétition de hurling, un sport se jouant avec une crosse, qui n’est pratiqué qu’en Irlande mais dont Kilkenny est le champion. Ca vaut le coup de se poser dans les pubs un soir de match.

 

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                                                               Kilkenny Castle

 

Passé Kilkenny, rendez-vous à Killarney en plein cœur du Kerry. De là, on peut partir faire le tour du Ring of Kerry avec des paysages assez impressionnants.

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                                                                  Ring of Kerry

 

On peut aussi rester près de la ville et se balader dans le parc naturel en allant à pied (ou en calèche !) jusqu’au lac Leane ou au Ross Catsle. Attention à ne pas se perdre, vous pourrez faire des détours de plusieurs kilomètres avant de vous rendre compte que vous n’êtes pas sur le bon chemin (oui je parle en connaissance de cause !).

 

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                                                               Ross Castle

On est en tout cas en plein milieu des montagnes ce qui est totalement dépaysant !

 

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                                                                       Ladies View

Pour la fin du périple, il est temps de retourner à la ville. Direction Cork qui est la troisième plus grande ville du pays mais qui se visite facilement à pied !

Comme on ne se refait pas, j’ai réussi à trouver l’Opéra National de Cork et ai été surprise de constater qu’ils avaient une compagnie de danse. Je ne me suis pas encore renseignée dessus mais je suppose que leurs moyens et effectifs doivent être assez limités car se sont pour la plupart des artistes invités qui assurent les rôles de solistes.

 

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                                                                Cork Opera House

 

On rentre d’Irlande les pieds en compote avec l’impression d’être encore plus fatiguée qu’à son départ mais les souvenirs emmagasinés le font vite oublier !

Ce que je retiens le plus de ce séjour (outre les paysages de dingue) c’est la gentillesse des irlandais. Mes réflexes de parisienne agressive (mais avaaaaance, bah c’est ça tape la discute pendant que j’attends !) n’ont pas de place ici. On vous laisse passer à la caisse si vous avez moins d’articles, dès que vous sortez un appareil photo on vous propose de la prendre pour vous… Le plus dingue restera une voiture s’arrêtant sur une nationale pour ne pas entrer dans le cadre de la photo qu’on était en train de prendre !

On critique beaucoup les pays anglo saxons pour leur nourriture mais j’y  ai bien trouvé mon compte. Entre les thés d’accueil à base de scones, pains aux céréales confitures… les fulls irish breakfast, les pancakes… j’y ai trouvé mon compte ! Autre chose à tester : le bœuf Guinness !

 

Allez j’arrête de vous embêter avec mes vacances ! La semaine prochaine j’essaye de faire un bilan de la saison passée avant d’attaquer la nouvelle !!

 

photos: Sido

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 15:58

Bonjour à tous!

 

Après cette riche saison, il est temps pour moi de prendre un peu de vacances.

 

L'actualité de la danse au mois de juillet est de toute façon assez pauvre, je suppose donc que je ne vous manquerais pas trop durant cette période.

Jeudi je part pour dix jours loin de toute connexion Internet. En grosse addict j'espère bien trouver un peu wi-fi au fin fond de l'Irlande mais j'ai comme un doute!

 

A mon retour, il y aura un petit bilan de la saison (il faut encore que je mette tout à plat pour réfléchir à ce que je vais dire), puis nous repartirons pour la saison 2011-2012.

 

Je profite de cette article pour remercier et saluer tous ceux qui sont un jour passé par les pages de ce blog.

Je l'ai ouvert fin septembre 2010 (je payerai le champagne virtuel à ce moment là!) après avoir été lassée de Skyblog (en même temps j'avais largement dépassé la limite d'âge je pense!) et j'en suis ravie!

 

à très vite!

 

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 13:54

Allez on en termine avec cette saison 2010-2011 par la représentation du Miami city ballet du 23 juillet dernier en matinée.

Nous avions droit à un programme totalement différent d’il y a deux jours.

La soirée débute dans une ambiance Far West, cow boys et jolies filles avec Western Symphony de Balanchine. On pourrait être un peu surpris au début par les costumes un peu kitch si le tout n’était pas totalement assumé par un corps de ballet déchaîné et des solistes au top !

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Le début est tonitruant avec Sara Esty et Renan Cerdeiro très en formes et énergiques. La seconde partie est plus calme avec un Didier Bramaz excellent en lonesome cowboy qui ne sait plus où donner de la tête parmi les jeunes filles tournoyant autour de lui.

 Les deux derniers tableaux sont emmenés avec fougue et un enthousiasme communicatif par Jeanette Delgado, le bondissant Kleber Rebello (qui saute bien plus haut que sa partenaire), Patricia Delgado et Yann Trividic. Le final est un véritable tourbillon de couleurs où tous les danseurs nous embarquent avec bonne humeur. Ce ballet dont je n’attendais rien est l’un de mes gros coup de cœur de cette compagnie.

 

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On change ensuite totalement d’ambiance avec Afternoon of a faun de Robbins. Nous sommes dans une salle de danse où rêve un danseur seul (Carlos Miguel Guerra). Il est vite rejoint par une jeune femma (Jennifer Carlynn Kronenberg) avec qui il entame un pas de deux se transormant vite en pas de trois tant le miroir invisible se trouvant à la place du public joue un rôle prépondérant dans leur histoire. Ils n’évoluent ensemble que par le reflet qu’ils perçoivent. Le moment est beau, poétique, avec des interprètes fusionnels et très assortis, pourtant j’ai bien du mal à être totalement emballée par le tout. Peut être aurait-il fallu le passer à un autre moment dans le programme qu’après le tonitruant Western Symphony.

 

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On enchaîne ensuite avec Liturgy de Christopher Wheeldon interprété par Katia Carranza et Isanusi Garcia-Rodriguez. Ce pas de deux a remporté un gros succès auprès du public du Châtelet. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à partager l’enthousiasme général et ai eu l’impression de passer à côté de quelque chose. Ce pas de deux néo classique était très sympathique et bien interprété mais ressemblait beaucoup à tant d’autres duos déjà vu lors de galas ou dans d’autres compagnies.

 

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Le programme se termine avec Nine Sinatra songs de Twyla Tharp. Ambiance ballroom dancing et boule à facettes pour ce dernier ballet. Sept couples évoluent sur huit chansons de Sinatra (d’où le titre donc ! :s). Ils représentent chacun un type de couple ou de danse. Cela va des couples classes et glamours tels que Callie Manning et Yann Trividic dans Strangers in the night ou Mary Carmen Catoya et Reyneris Reyes sur All the Way, aux passages plus humoristiques représenté par Jennifer Carlynn Kronenberg et Carlos Miguel Guerra qui avaient bien abusé du bar sur One for the road ou les jeunes, charmants et bien maladroits Tricia Alberton et Michael Sean Breeden sur Something Stupid. Puis ce sont Katia Carranza et le toujours génial Renato Penteado qui conclue la partie en beauté avec That’s life.

 

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Tout ce petit monde se retrouve avec bonheur sur le mythique My Way pour le plus grand plaisir du public.

Rien de bien révolutionnaire au niveau de la chorégraphie dans cette pièce et pourtant on ne peut s’empêcher d’être emballé par les prestations présentées. Est-ce le côté typiquement américain de la chose ? les chansons de Sinatra ? La conviction que les danseurs y mettent ? Toujours est-il que l’on passe un excellent moment. Le public ne s’y trompe pas et réserve une véritable ovation à la compagnie.

 

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Pour conclure, s’il fallait résumer cette série de représentations du Miami City Ballet, je dirais une bouffée d’air frai. Les danseurs américains ont apporté sur la capitale une énergie incroyable, de la bonne humeur et une joie de danser qui faisait plaisir à voir. En quelques jours, le public parisiens à appris à reconnaitre certains danseurs, identifier les points forts de la compagnie, affiner ses préférences.

On ne peut que féliciter les organisateurs des étés de la danse de nous avoir fait découvrir une aussi sympathique compagnie dont on ne peut que regretter qu’elle ne se produise pas plus souvent en France.

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 16:15

Vous le savez évidemment, cette année c’est au Miami City ballet qu’est revenu la tâche d’animer les soirées parisiennes du mois de juillet dans le cadre des étés de la danse.

La compagnie était quasiment inconnue en France et c’est pourtant taillée un beau succès au théâtre du Chatelet. Succès grandissant au fil des semaines illustrant l’excellent bouche à oreille dont elle a bénéficié. La communication autour de l’événement a également été très efficace et dynamique.

Au programme, des grands chorégraphes américains et la découverte d’une multitude de ballets de Balanchine peu donnés en France. La compagnie avait fait le choix de présenter un programme différent chaque soir ce qui était un véritable casse-tête pour choisir ses dates. Il m’a été amusant de constater que j’avais choisis mes dates pour certains ballets qui ne sont pas au final ceux qui m’ont le plus marqués.

 

On commence avec la soirée du 21 juillet 2011

Au programme de ce soir, du Balanchine, du Robbins et du Tharp. Un ballet bien connu et deux découvertes (pour ma part).

La soirée débute par un « wouaaah » admiratif du public lorsque le rideau se lève sur les jolies ballerines et beaux tutus de Theme and Variations (Balanchine). Ce ballet d’une vingtaine de minutes sur une musique de Tchaïkovski n’est certainement pas le plus marquant que j’ai vu mais reste tout de même très sympathique. Il est surtout l’occasion de la découverte. On scrute les danseurs, leur style, leur façon d’évoluer. La troupe dégage une vraie énergie et un bonheur d’être sur scène tout à fait communicatif. Les lignes de corps de ballet ne sont pas tout à fait parfaites mais qu’importe ! On est vite emporté par leur bonne humeur. Les solistes Jennifer Kronnenberg et Carlos Miguel Guerra sont excellent et très en phase dans leur partenariat même s’ils leurs manquent un petit quelque chose pour être totalement emballée.

 

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On enchaîne ensuite avec du plus connu et In the Night (Robbins) repris pas plus tard que la saison dernière par l’Opéra de Paris. La version qu’en offre le Miami City Ballet est tout à fait plaisante. Leur style est très différent de la troupe parisienne. Ils donnent certainement plus de sens, plus de passion à ce qu’ils dansent. Les caractères des trois couples sont très biens dessinés. Tricia Albertson et Didier Bramaz sont charmant dans le premier pas de deux, très romantiques. Mary Carmen Catoya est une très belle danseuse mais elle m’a semblée un peu trop fougueuse pour la sérénité que requiert le second pas de deux.

Le troisième pas de deux est le clou du ballet avec des Jeanette Delgado et Renato Penteado stupéfiant. La jeune femme virevolte sur scène avec fougue et passion tandis que son partenaire se révèle incroyable dans son travail de porté rattrapant sa partenaire au tout dernier moment tout en gardant la maîtrise de ce qu’il fait jusqu’au bout. La combinaison de leurs deux talents a fait son petit effet auprès du public qui les a chaleureusement applaudit.

 

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Mais la vraie ovation ne c’est faite qu’une petite heure plus tard au tombé de rideau de In the upper room (Twyla Tharp). Sur une musique entêtante de Philip Glass, les danseurs évoluent en duo, en solo, en groupe de trois ou quatre, sur pointes, en baskettes. Ils surgissent d’une fumée opaque avec une énergie débordante. Au début on se demande bien où cela peut nous mener et si l’on va tenir quarante minute comme cela. Au final on se laisse totalement emporter par le rythme, l’énergie et surtout les danseurs qui se donnent à fond et vont jusqu’au bout de la chorégraphie avec un enthousiasme débordant. La salle explose en bravo lorsque le rideau se baisse prolongeant pendant de très longues minutes l’euphorie du moment. J’avais rarement vu un tel accueil pour du ballet et les danseurs ont été acclamés comme de vraies rock stars aux saluts.

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Une vraie bonne surprise que ce ballet et cette soirée de manière générale.

On ressort du théâtre avec le regret de ne pas s’être réservé plus de places pour cette belle compagnie.

 

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Rendez-vous dans quelques jours pour le dernier compte rendu de la saison !

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 13:33

Histoire d’en finir avec la saison 2010/2011 de l’Opéra de Paris, voici un rapide retour sur la représentation du 12 juillet dernier.

 

Tout l’intérêt de cette représentation résidait dans sa nouvelle Garance, Ludmila Pagliero. J’avais manqué la première danseuse dans ses rôles titres toute l’année et était donc bien curieuse de la découvrir.

 

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A ma grande surprise, elle fût  l’une des toute meilleure Garance de la série. Elle campe un personnage très juste, séduisante et aguicheuse au début, romantique à la fin. Elle accompagne le tout d’une technique de fer qui ne fait pas de mal mais surtout d’un magnifique travail de bras et de buste. Ses cambrés étaient renversants !

Elle s’accordait extrêmement bien avec le Baptiste de Stéphane Bullion qui est définitivement la très bonne surprise de cette série. L’étoile adapte son jeu à celui de sa partenaire mais reste ce personnage réservé à la ville et très drôle à la scène. Je suis fan de ses scènes de pantomime.

 

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Le partenariat entre les deux danseurs fonctionnait magnifiquement bien. Après Agnès Letestu, Stéphane Bullion semblait libéré et faisait voltiger sa partenaire dans les airs. Le pas de deux final était très fort et plein d’émotions.

 

Du côté des seconds rôles, que du déjà vu mais du très bon tout de même. Karl Paquette est toujours aussi déchaîné en Lemaître et Valentine Colasante simplement parfaite en Mme Hermine. Stéphane Phavorin est génial de second degré dans le rôle de Lacenaire (attention à vos poches pendant l’entre acte, il n’est pas rare de le voir essayer de chaparder quelques objets aux spectateurs !).

 

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Notons tout de même la seule prise de rôle de la soirée : Charline Giezendanner en ballerine. La jeune femme était éblouissante. Techniquement très sûre, souriante avec beaucoup de style un bonheur à regarder.

 

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Cette série d’enfants du Paradis aura été ma plus longue de l’année (6 représentations en comptant la répétition). Le ballet a beaucoup de défauts mais reste très sympathique à regarder. Il doit beaucoup à ses interprètes qui se donnent du mal pour faire vivre tous ces personnages. Une mention spéciale pour les scènes de pantomime dont je ne me lasse pas qui permet de découvrir d’autres facettes de nos interprètes. José Martinez réussit tout de même à nous rendre un ballet vivant. Toute la palette m’émotions y passe, c’est très plaisant à voir.

Les distributions étaient toutes très sympathique (malgré la petite déception Grinsztajn/ Bouché) et apportaient chacune un regard différent sur l’histoire.

 

On se retrouve maintenant très vite avec des impressions sur mes deux soirées au Miami City Ballet.

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 20:51

Près d’une semaine après la clôture de la saison il est plus que temps de revenir sur l’Anatomie de Sensation de Wayne McGregor. Une seule représentation pour moi mais c’était bien suffisant !

 

Après le très bon Genus, le public parisien (et moi en tête) était impatient de découvrir la nouvelle création du chorégraphe britannique dont le langage s’accorde plutôt bien aux capacités de nos danseurs.

J’ai essayé d’en lire le moins possible avant de me rendre à Bastille pour garder la surprise intacte mais il était difficile de passer à côté des mauvais échos que l’on entendait jusqu’au palais Garnier…

 

Le gros problème de ce ballet est la musique. Soit l’on accroche, soit pas. Si l’on y reste insensible, les 1h20 sans entracte peuvent devenir bien longues.

Pour ma part je suis restée complètement hermétique à quelques rares exceptions.

 

L’anatomie de la sensation se découpe en une multitude de pas de deux ou solos entre lesquels, hormis la gestuelle du chorégraphe, on a du mal à trouver un lien. Si le concept peut fonctionner sur 20, 30 min c’est tout à fait différent pour une œuvre faisant plus d’une heure. Au bout d’un moment on commence à chercher son portable (puisqu’on a pas de montre !!) mais on ne veut pas déranger ses voisins donc on ne l’allume pas pour voir l’heure, on attend…

 

Le ballet commence pourtant très bien avec un très bon pas de deux entre Jérémie Bélingard et Mathias Heymann. Le chorégraphe utilise les aptitudes des étoiles à très bon escient. On les sent très à l’aise dans ce style. Il se dégage beaucoup de puissance de leur danse et on se met à regretter de les voir si peu sur scène le reste de l’année.

 

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On enchaîne avec un solo de Marie-Agnès Gillot. Tous ceux qui ont déjà vu Genus se disent qu’on est bien partit. Pourtant c’est lent, long… L’étoile est formidable comme à son habitude dans ce répertoire mais la musique est lente, la chorégraphie répétitive.

 

Malgré la présence de Dorothée Gilbert, le tableau suivant reste assez anecdotique et on ne peut que regretter de voir la jeune femme si peu employée.

A noter l’utilisation pour le moins étrange du corps de ballet qui est surtout là pour déplacer des éléments de décors…

 

Ensuite nous avons droit à deux pas de deux en parallèle. Celui liant Marie-Agnès Gillot et Audric Bezard est assez plaisant grâce à une chorégraphie bien adaptée aux possibilités de ses interprètes.

 

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Changement d’ambiance au tableau numéro 5. Trois belles jeunes filles (Dorothée Gilbert, Amandine Albisson et Myriam Ould-Braham) arrivent sur scène sur une musique qui me réveille un peu. Myriam Ould-Braham est surprenante en séductrice. C’est assez sympa de voir qu’elle peut s’accorder à d’autres registres que celui de la petite fille. Ce tableau paraît presque trop court quand on le compare au précédent.

 

On continue dans le bon avec le pas de deux entre Aurélie Dupont et Jérémie Bélingard. Il s’agit du moment le plus calme du ballet mais certainement aussi un des plus intéressant. Le retour à la scène de la jeune maman était attendu et dès son apparition, on pouvait entendre les mouches voler dans la salle. C’est ce passage qui a d’ailleurs arraché les premiers bravos du public.

 

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Le septième tableau était le mouvement « rentabilisons notre corps de ballet ». Sympathique mais sans plus.

 

On arrive ensuite à la partie la plus sympa de la pièce, un pas de deux plein de sourires et d’ironie entre Alice Rennavand et Josua Hoffalt tous deux très en frome.

 

La pièce se conclue avec un interminable final où les danseurs évoluent derrière un rideau semi opaque. Etait-ce la fatigue ou simplement le fait d’être myope ? Quoi qu’il en soit je n’ai quasiment rien vu. Je me suis accrochée au début avant de lâcher l’affaire au bout de 5 minutes…

 

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 Au final, une création plutôt décevante pour ma part. Le chorégraphe avait matière à faire quelque chose de génial mais l’on reste un pu sur notre faim.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 15:03

Je me rappelle encore la première fois où j’ai vu un ballet à l’Opéra de Paris.

 

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Je devais avoir 12 ou 13 ans et cela faisait des mois que je tannais ma mère pour y aller. Elle m’a dit ok mais pour un ballet pas trop long et avec des tutus. A regarder la saison le choix a été vite fait : Giselle.

De cette soirée je rappelle avant tout l’acte blanc, les Willis se croisant, l’adage et les deux premières étoiles vues sur scène : Agnès Letestu et José Martinez ! Avant de devenir spectatrice régulière ils étaient ma référence d’étoiles à l’Opéra.

 

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Puis mes goûts se sont affinés, d’autres danseurs m’ont emballé mais pourtant je ne pouvais manquer les adieux de José Martinez. L’étoile par laquelle j’ai découvert le ballet.

La soirée d’hier était marquée par l’émotion comme souvent pour ce type d’événement. Le spectacle a été marqué par de petits détails fait pour célébrer l’étoile. Le crieur de rue a ainsi annoncé au public « en exclusivité et sans augmentation du prix des places… les adieux de José Martinez ».

 

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Ses passages en mime sur la fausse scène étaient particulièrement applaudis par le « faux » public de danseurs. Ces mêmes danseurs avaient revêtus les couleurs de l’Espagne pour leur répétition face au public.

 

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A la fin de la représentation le public a littéralement ovationné l’étoile. Standing ovation, nombreux bouquets de fleurs, pluie de ballons et de confettis… Le danseur a semblé très touché et c’est d’ailleurs offert un bain de foule en sautant dans la fosse de l’orchestre pour rejoindre le parterre.

L’ambiance était très festive et les danseurs heureux de partager ce moment avec l’une de leur plus brillante étoile.

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De José Martinez de me rappellerai la pureté des lignes et l’élégance de la danse. Il était parfait dans les rôles de prince et c’est révélé surprenant cette saison dans les rôles de Coppélius et Bernarda.

Il formait un couple mythique avec Agnès Letestu était une grande émotion que de les voir évoluer ensemble pour la dernière fois.

Il reviendra la saison prochaine en tant qu’étoile invité sur Onéguine et Appartement.

 

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Vous pourrez bientôt voir les comptes rendus d’Amélie et Fab que j’ai été ravie de voir !

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:02

Le 9 juillet dernier était une soirée un peu spéciale. Tout d’abord, il s’agissait de la dernière représentation de la distribution originale des Enfants du Paradis. Ensuite, le spectacle était filmé et retransmit en direct dans les cinémas en France et dans le monde. Une pression supplémentaire pour les danseurs.

 

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Un enjeu qui au contraire de les stresser a semblé les booster tant la représentation était belle. Très différente de celle de la veille mais tout aussi enthousiasmante.

Matthieu Ganio et Isabelle Ciaravola sont des interprètes naturels des rôles de Batpiste et Garance. Matthieu Ganio se sort mieux des séquences hors scène que de celles de pantomimes (il  est vrai très casse-gueule). Il est un très bon partenaire pour Isabelle Ciaravola.

 

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Cette dernière danse Garance comme elle respire. Elle est certainement la plus juste des titulaires du rôle. Elle ne se force pas à jouer les séductrices et la scène du bal populaire est très réussie. Elle émaille sa prestation d’une multitude de petits détails qui nous font croire à son personnage. Elle est la seule à arracher les rires du public lorsque Baptiste la plante dans la pension de Mme Hermine.

On sent l’étoile toujours aussi complice avec Karl Paquette et leurs passages communs respirent la vitalité. J’en viens d’ailleurs à ne plus commenter les prestations de Karl Paquette qui est toujours aussi excellent en Lemaître en qui il a trouvé un rôle le mettant parfaitement en valeur.

Il est très bien accompagné au début du second acte par la ballerine de Nolwenn Daniel, pleine de style et d’énergie.

 

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Changement d’ambiance chez le comte avec un très beau pas de deux en Garance et Christophe Duquenne. Isabelle Ciaravola est certainement l’interprète la plus juste dans ce passage. Triste et résignée, elle n’en fait pourtant pas des tonnes dans la gravité ce qui est appréciable.

Elle semble revivre au bal dès qu’elle croise le regard de Lacenaire mais surtout de Frédérick. Un passage assez touchant, empreint de nostalgie.

 

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Matthieu Ganio, quand à lui déploie ses belles lignes dans le solo de Baptiste dont il restitue bien l’atmosphère mélancolique même s’il m’a moins touché que Stéphane Bullion la veille.

Le grand passage pour les deux stars de la soirée est sans aucun doute le pas de deux de la chambre de ans lequel ils excellent. Passionnés, tourmentés, ils nous offrent l’un des plus beaux moments de la soirée et sont ensuite parfaits dans le final. 

 

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La soirée fût très applaudie et c’était amplement mérité. Cette distribution est très homogène et l’on sent que chaque interprète a été choisit avec soin tant il colle à son personnage. Je garde tout de même une mention spéciale pour Isabelle Ciaravola qui avec ce rôle qui lui colle à la peau conclue en beauté sa saison.

 

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Pour la suite, personne ne l’ignore, ce soir le palais Garnier voit les adieux de l’une de ses plus grande étoile, José Martinez. Beaucoup de monde devrait être présent pour l’occasion.

Le compte rendu de la soirée devrait être en ligne dès demain. Par la suite, je rattraperais mon retard avec mes articles sur l’Anatomie de la sensation puis la distribution des enfants du paradis de Ludmila Pagliero et Stéphane Bullion.

Ensuite nous partirons pour le Miami City ballet à la fin du mois !

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 19:19

Les affaires reprennent avec un retour sur la représentation du 8 juillet dernier qui mettait en vedette Agnès Letestu, Stéphane Bullion et Florian Magnenet dans les rôles titres.

 

Après la représentation en demi teinte du duo Grinsztajn/ Bouché il y a une semaine, le spectacle de ce soir était une succession de bonnes surprises.

 

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                                                                Clairemarie Osta

 

Agnès Letestu était très attendue dans le rôle de Garance dont on savait qu’il mettrait parfaitement en valeur ses qualités d’actrices. L’étoile campe une jeune femme très sûre d’elle. Dès son arrivée sur scène elle vampe l’assemblée et tous les regards se tournent vers elle. On sait déjà qu’elle va faire tourner les têtes des hommes pendant 2h. Et ça ne manque pas !

Sa Garance est joueuse, fougueuse, elle aguiche, comme dans le bal populaire du premier acte. Agnès Letestu ne ménage pas ses effets avec des sourires enjôleurs et des regards qui en disent longs le tout accompagné par une technique toujours aussi belle mais presque secondaire ici.

 

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                                                   Florian Magnenet et Charlotte Ranson

 

Autour d’elle une pléiade d’homme donc. A son bras dans son arrivée sur scène, le Lacenaire de Vincent Chaillet. Très bonne surprise que l’interprétation du premier danseur qui ne m’avait absolument pas marqué lors de la création. Avec ses lignes fines et sa gestuelle étudiée, il donne un côté félin tout à fait à propos à son personnage. La scène du vol de la montre était très réussie.

 

Second à croiser le regard de Garance, Frederick Lemaître qui a aujourd’hui les traits de Florian Magnenet. Le premier danseur est très à l’aise dans ce rôle de dragueur invétéré. On sent qu’il s’amuse beaucoup et amuse le public par la même occasion. Toutes les scènes avec Mme Hermine on eu un beau succès. C’est aussi en grande partie dû à l’excellente interprétation de Valentine Colasante. Le trait est très appuyé mais c’est ce qui fonctionne. Personnellement c’est l’une de mes interprètes favorite du rôle.

 

Copie de P1030898

                                                   Agnès Letestu et Stéphane Bullion

 

Venons en maintenant à Baptiste. Je l’avais déjà écris, je n’étais pas persuadée de la pertinence du choix de Stéphane Bullion, en grande partie à cause des scènes de pantomime. Quelle erreur !

L’étoile se révèle comme l’un des tous meilleurs mimes de la série. Il est fin, juste et drôle. La scène avec la statue est certainement la plus réussie avec ce suicide manqué qui fonctionne très bien. Ce qui est intéressant c’est que tout à du sens chez ce danseur. Il n’aligne pas les pas, il les réfléchie. Cela se sent également dans les parties « hors scène » où la timidité extrême de Baptiste contraste avec le personnage qu’il offre au public du théâtre des funambules. Il est certainement le seul interprète à ne pas rester passif lors de la scène où Garance se change dans la pension de Mme Hermine. Bien sur à ce moment, le regard du spectateur est attiré du côté de la chambre de Frédérick Lemaître mais il est intéressant de voir Baptiste douter, se lever, se rassoir, plier et déplier sa veste plutôt de rester simplement assis sur son lit. Cela amène bien la suite de la scène où il s’enfuit.

 

De Baptiste, on passe à son amoureuse éconduite Nathalie. Clairemarie Osta est vraiment bouleversante dans ce rôle pourtant bien ingrat (ce n’est jamais facile d’être celui se fait jeter et qui en plus empêche les deux amoureux d’être ensemble. N’est-ce pas M. le comte ?)

Elle réussit à émouvoir par de simples gestes. Le fait qu’elle soit vraiment plus petite qu’Agnès Letestu la place de plus dans une situation d’infériorité, de faiblesse lorsque les deux femmes se font face. Le moment où elle se jette à ses pieds avant d’être récupérée par Baptiste est vraiment fort.

 

C’est après ce passage qu’entre en scène le comte. Yann Saïz prête ses belles lignes à ce personnage pas si facile à défendre.

 

Entre acte et départ pour l’escalier, après avoir tenté d’expliquer à mes voisins de parterre que oui ça valait la peine de bouger. Charlotte Ranson est sur les marches. J’admire quand même ces danseuses qui chaque soir attendent près de 10 minutes immobiles sur les marches avec les gens leurs marchant presque dessus ou les prenant en photo en se collant presque à leur nez !

 

Charlotte Ranson se donne à fond dans le rôle de Desdémone elle investit bien l’espace du grand escalier, un très bon moment.

 

Copie de P1030861

                                                                     Charlotte Ranson

 

On retourne dans la salle avec le ballet Robert Macaire. Le moment est toujours très sympa même si parfois un peu long. En fait avec le recul je me rends compte que plus je vois, moins il me parait long ! Etrange…

Florian Magnenet nous déroule sa plus belle technique, c’est un plaisir à voir. Il se taille un très beau succès et n’oublie par de rester dans son personnage en envoyant régulièrement œillades et baisers à Mme Hermine, toujours aussi excellente Valentine Colasante qui réussit à faire rire la salle même à moitié dans le noir, une fois le rideau baissé. Sarah Kora Dayanova campe une ballerine aux très beaux équilibres mais qui manquait un peu de punch.

 

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                                                                 Valentine Colasante

 

Se rideau se lève à nouveau nous dévoilant une Garance qui a bien changé. Elle vit désormais avec le comte et semble avoir perdu cette joie de vivre qui la caractérisait. Elle qui était si vide, ses gestes sont maintenant lents et son regard éteint. Agnès Letestu joue très bien les grandes dames et on sentait parfois le fantôme de sa dame aux Camélias sur cette scène. Pourtant le comte de Yann Saïz se donne du mal pour la combler. On le sent fou amoureux dans cette situation qui est quelque part le miroir des scènes entre Baptiste et Nathalie.

Le couple pour sa part, semble tout à fait heureux désormais avec leur petit garçon.

On repart pour une scène pantomime tout aussi réussie que celle du premier acte. Puis Baptiste découvre Garance l’observant dans une loge… J’aime beaucoup le solo qui suit cette scène. Stéphane Bullion lui donne beaucoup de force et de profondeur.

 

La scène du bal est marquée par l’excellente prestation de Vincent Chaillet tranchant et précis face à un comte dévasté. La variation de Lacenaire se fait très violente est forte. Le premier danseur est le seul titulaire du rôle à rendre toute la puissance dramatique de passage.

A noter que Yann Saïz est l’un des seuls à se sortir dans trop de dommages du cri de douleur du comte. La confrontation des deux personnages était très équilibrée.

 

Nous sommes à nouveau dans la chambre Baptiste en présence des deux héros. Leur pas de deux est plein d’émotion et les deux interprètes s’accordent toujours aussi bien. Mais le moment est trop bref et Garance s’enfuit déjà.

A noter que contrairement à Isabelle Ciaravola, Agnès Letestu ne remet pas sa robe sombre pour s’enfuir alors que Baptiste à lui le temps de se changer en Pierrot !

 

 Copie-de-P1030909.JPG                                                    Florian Magnenet et Sarah Kora Dayanova

 

Pour conclure, une bien belle distribution avec des solistes donnant une dimension particulière aux personnages.

 

Il a été intéressant d’y retourner dès le lendemain pour la distribution Ciaravola/ Ganio qui étaient elle aussi extrêmement réussie mais pour des raisons assez différentes.

Rendez-vous donc demain je l’espère pour quelques impressions (et photos).

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 15:06

C’est une bien triste nouvelle qui est arrivée aujourd’hui dimanche 10 juillet 2011.

Le chorégraphe Roland Petit est décédé à l’âge de 87 ans.

 

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Roland Petit est né le 13 janvier 1924 à Villemomble. Sa mère, Rose Repetto est à la créatrice des chaussons et de la marque portant son nom.

Après une formation à l’école de danse de l’Opéra de Paris, il intègre le corps de ballet en 1940. Cinq ans plus tard, après avoir démissionné de l’Opéra, il fonde les ballets des Champs Elysées pour lesquels il créé les ballets Le Rendez-vous, les Forains puis le Jeune homme et la mort. Pour ses créations, il collabore avec de grands artistes de son époque tels que Picasso, Cocteau, Barssaï, Prévert…  

En 1948, il fonde les ballets de Paris avec sa femme, Zizi Jeanmaire, comme étoile. Il créera notamment pour elle Carmen un an plus tard. Il mettra en scène de nombreuses revues pour sa femme.

 

Nicolas-Le-Riche-.jpg

                                                        Nicolas LeRiche, le jeune homme et la mort

Il reviendra à l’Opéra de Paris en 1965 pour créer le ballet Notre Dame de Paris.

De 1967 à 1969, il réalise de nombreuses chorégraphies pour Royal Ballet. Un an plus tard, il prend la direction du ballet de l’Opéra de Paris dont il démissionnera six mois plus tard. Il reprendra alors le Casino de Paris jusqu’en 1976. Il prendra par la suite la direction du ballet National de Marseille avec qui il parcourra le monde. Il créera de nombreuses chorégraphies pour cette compagnie telles que Proust ou les intermittences du cœur, la dame de pique et l’Arlésienne.

En 1992, il participe à la création de l’école nationale supérieure de danse de Marseille. Il quittera la compagnie en 1998.

Il continuera par la suite à créer des ballets pour des compagnies comme Clavigo en 1999 pour l’ONP.

Le 10 juillet 2011, il décède d’une leucémie foudroyante.

 

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                       Le rendez-vous, Isabelle Ciaravola Nicolas LeRiche, photo Michel Lidvac

Il s’agit vraiment d’une triste nouvelle. Avec Roland Petit, c’est une légende de la danse qui disparait.

Ses ballets sont très appréciés des danseurs et souvent repris par les compagnies internationales. Pas plus tard que cette année, l’Opéra de Paris a ouvert sa saison avec une soirée dédiée au chorégraphe regroupant Le Rendez-vous, le Loup et le jeune homme et la mort. Son répertoire convient d’ailleurs particulièrement bien aux danseurs parisiens. Difficile en effet de penser au jeune homme et la mort sans penser à l’interprétation de Nicolas LeRiche (même s’il est loin d’être le seul grand interprète du rôle).

Lors du dernier gala des étoiles pour le Japon, deux couples avaient choisis un de ses pas de deux prouvant une nouvelle fois la popularité du chorégraphe.

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