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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 11:26

Après une première impression bien décevante il y a 15 jours, il était temps de se faire un second avis sur la compagnie Alvin Ailey.

Avec une place loin là-haut au 6e étage je n’étais pas dans les meilleures conditions. Et pourtant, l’énergie de la troupe m’a complètement emportée.

On commence avec Love Song, un ballet dynamique à l’énergie communicative. D’inspiration hip hop la chorégraphie met très en valeur les qualités des danseurs qui se donnent à fond. J’en ai regretté de ne pas avoir acheté le programme pour pouvoir mettre un nom sur les visages des danseurs. D’ailleurs si quelqu’un a le nom de la jeune fille aux cheveux courts  qui avait un survet vert, ça m’intéresse ! Elle était absolument formidable et se démarquait franchement de ses camarades.

 

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On enchaînait ensuite avec In/Side, un solo de 8 minutes exécuté par Glenn Allen Sims. J’avoue ne pas avoir été transporté. Le danseur était magnifique et très investit mais je ne garde pas un souvenir marquant de la chorégraphie.

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Après une courte pause, on passe à The Hunt. J’ai été très surprise par ce ballet très fort sur une musique des Tambours du Bronx. On regrettait d’ailleurs, aux vues de tout ce que dégageait cette pièce, de ne pas avoir de musique live. On découvre une danse guerrière magnifiquement interprétée par un groupe de 6 hommes. Un excellent moment.

 

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Enfin, la soirée se termine en beauté avec Revelations. Replacée au parterre, la pièce m’a fait encore plus d’effet que lorsque je l’avais découverte il y a deux semaines. Le ballet est toujours aussi efficace et les danseurs l’interprètent avec toute leur âme. On est complètement emporté par cette musique gospel tantôt poignante, tantôt dynamique qui donne juste envie de se lever et de taper dans ses mains. La compagnie semble d’ailleurs « chez elle » dans cette pièce, les danseurs s’amusent et reprennent avec joie le Rocka My Soul in the Bosom of Abraham après les saluts pour la plus grande joie du public.

Mes coups de cœurs restent les mêmes. J’ai été toujours aussi touchée par Fix Me Jesus avec la très belle Alicia Graf Mack et impressionnée par Sinner Man. Vu de face, j’ai aussi redécouvert avec bonheur Wade in the Water, très bien interprété.

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Une belle représentation donc pour dire au revoir à cette très sympathique compagnie.

C’était ma dernière représentation pour la saison 2011/2012.

D’ici la fin du mois je me consacrerai à un petit bilan de l’année écoulée donc restez connectés !

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 20:45

 

Avec beaucoup de retard, il est plus que temps de s’intéresser à la venue à Paris dans le cadre des étés de la danse de la Compagnie Alvin Ailey.

L’an dernier, les prestations du Miami City Ballet m’avaient enthousiasmé au-delà de toute espérance. Aussi, j’étais ravie de revenir au théâtre du Chatelet pour découvrir une nouvelles compagnie et un nouveau répertoire.

Malheureusement, cette première soirée n’a pas vraiment été à la hauteur des attentes.

Tout d’abord, on est très mal assit au Chatelet. Les places sont très chères pour la visibilité que l’on a. Même l’Opéra n’a pas encore osé faire payer 45€ pour une place à visibilité très réduite (mais on va y venir je ne me fais pas de soucis là-dessus !). Paradoxalement, j’étais une semaine plus tard, placée au dernier étage avec une place à 15€ ou la visibilité était très bonne ! Allez comprendre…

Mais venons-en à la compagnie. Cette troupe est très sympathique. Les danseurs sont énergiques, et talentueux. Leur plus gros problème pour moi est leur répertoire. Leurs pièces ne se valent pas toutes et on peut passer au choix une soirée assez ennuyeuse ou au contraire totalement enthousiasmante. Les deux cas de figure se sont présentés à moi. Heureusement la soirée la plus décevante fût la première.

Elle débutait avec Harden court de Paul Taylor. La chorégraphie n’est pas inintéressante mais dès les premières minutes un terrible constat s’impose. Le style de Paul Taylor ne convient pas du tout aux danseurs d’Alvin Ailey. Ils se donnent à fond mais le style n’y est pas. Au final, on ne voit plus que les défauts et la pièce parait bien longue.

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On poursuit avec Urban Folk Dance d’Ulysses Dove. La pièce est très courte et assez anecdotique. Deux couples évoluent autour de deux tables sous des lumières très  faibles. Placée en hauteur, on ne voit pas grand-chose. Dommage.

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Home de Rennie Harris fût l’une des œuvres les plus applaudies de la soirée. Je comprends assez pourquoi tant elle demande aux danseurs une énergie débordante. Les interprètes sont libérés et heureux de danser et réussissent peu à peu à nous emporter avec eux. Le ballet en lui-même n’est pas follement passionnant. La chorégraphie n’est pas hyper développée et les costumes nous replongent quelques dizaines d’années en arrière avec une ambiance très Fame. Le plus gros défaut de cette pièce est qu’elle m’a parue terriblement datée, toute droit sortie des années 80. Je me suis même fait la réflexion au cours de la représentation que tous les ballets ne sont pas forcément bons à reprendre… Comprenez donc ma surprise lorsque j’ai découvert que la pièce date de 2011 !!

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La soirée se terminait avec Revelations le grand « tube » de la compagnie et œuvre la plus célèbre d’Alvin Ailey.

Dès les premières secondes on comprend ce qui attire dans ce ballet. Il possède une véritable âme et les danseurs le dansent comme ils respirent. Tous les passages mériteraient d’être cités mais j’ai eu un coup de cœur particulier pour Fix Me Jesus, pas de deux très émouvant et extrêmement bien interprété. Sinner Men se démarque par son énergie quand Wade in the water se révèle envoutant. La partie finale sur Rocka my soul in the bossom of Abraham donne une pêche d’enfer et la compagnie ne se prive pas de faire un rappel devant une salle debout tapant en rythme dans ses mains.

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Au final une soirée un peu en demie teinte sauvée par le formidable Revelations qui a lui seul vaut le déplacement.

Dès demain, mise en ligne du tout dernier compte rendu de la saison, toujours avec la compagnie Alvin Ailey mais pour cette fois une soirée totalement enthousiasmante !

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 20:40

La saison 2011/2012 s’est achevée dimanche 15 juillet par une représentation de la Fille Mal Gardée toute particulière puisqu’elle réunissait une distribution de petits jeunes.

Pierre-Arthur Raveau, promu sujet cette année abordait pour la première fois un rôle titre avec Colas.

François Alu, coryphée et danseur qui monte après son idole dorée du mois d’avril interprétait Alain.

Mathilde Froustey, bien qu’encore et toujours sujet, n’est plus une débutante et connait bien le rôle de Lise.

Après deux représentations un peu décevantes j’espérai quitter la troupe sur une bonne impression. Autant dire que cette distribution a de très loin dépassé mes attentes.

C’est bien simple, tout fonctionnait. Le public était chaleureux, les gags marchaient très bien et chaque danseur était en grande forme.

Bien que l’effet de la découverte soit largement passé chez moi, je me suis surprise à rire de bon cœur devant les pitreries de la troupe.

 

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photo Hermione (Dansomanie)

 

Mathilde Froustey maîtrise le rôle jusqu’au bout des pointes. Son timing comique est parfait. Elle exagère le trait et en fait beaucoup mais sur ce type de rôle cela fonctionne très bien. Elle a de plus développé une vraie complicité avec sa « mère » Stéphane Phavorin. Il s’agit certainement de la paire mère/fille la plus efficace de la série. La pantomime de l’acte 2 m’a parfois parue bien longue sur d'autres dates mais ici c’était un véritable régal. Autre point fort de Mademoiselle Froustey, la technique évidemment ! La danseuse est, sur scène, une tornade qui emporte tout sur son passage. Beaux équilibres, danse flamboyante… tout ce qu’il faut pour passer un bon moment !

A ses côtés, on retrouvait donc Pierre-Arthur Raveau dans le rôle de Colas. Jusqu’à présent le jeune homme s’était surtout démarqué par sa technique brillante lors des concours de promotion ou dans le corps de ballet. J’avais regretté en novembre sa promotion si soudaine au rang de sujet, le trouvant encore un peu jeune. Je me ravise donc (avec plaisir) aujourd’hui. Le jeune homme a prouvé ici qu’il avait les épaules pour tenir un rôle titre. Débarrassé du stress de la prise de rôle il a offert au public une très belle prestation. Inutile de revenir sur la technique toujours aussi sûre. Sa danse est extrêmement plaisante à regarder. Ses sauts sont d’une belle légèreté et se posent sans bruit à la réception. Mais là où le sujet m’a étonné c’est au niveau de l’interprétation. On a senti un vrai engagement de sa part. Ses intentions étaient claires et lisibles. Il était complice avec Mathilde Froustey et convainquant lorsqu’il était seul si bien qu’au final dans mon « top Colas » de la saison, je le positionnerai en seconde position derrière Josua Hoffalt. C’est un danseur qui sera amené à danser les princes aussi c’était une bonne chose de le distribuer au départ sur ce rôle plutôt opposé.

Autre petit jeune à débuter dans un rôle d’envergure, François Alu. Le coryphée avait déjà eu les honneurs de l’idole dorée dans la Bayadère où il avait parait-il été fort convaincant. Essentiellement loué pour sa technique spectaculaire (aaah ses souvenirs de son Solor au concours de promotion) il était intéressant de le voir dans un rôle essentiellement axé sur l’interprétation, sa seule variation se résumant à faire semblant de mal danser ! Le danseur nous a offert un Alain moins autiste que celui de Simon Valastro, plus idiot du village. Cela fonctionnait très bien. On avait vraiment pitié de lui dans la scène de la campagne. Pourquoi sont-ils tous si méchants avec lui ?!

De belles performances donc pour tous les interprètes et une représentation qui me restera à coup sûr en mémoire. C’est toujours bien de pourvoir découvrir des membres du corps de ballet dans des rôles titres. C’est encore mieux lorsqu’ils vous font une aussi bonne impression.

Cette représentation était pleine de vie, de légèreté, d’humour… Tout ce que doit être La Fille Mal Gardée. C’est également tout ce qu’il manquait aux deux dernières distributions vues. Celle-ci était très différente de celle réunissant Myriam Ould-Braham et Josua Hoffalt (mes autres chouchous de la série). Moins charmante, mais plus drôle. Les deux se complétaient bien.

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La veuve Simone sur le parvis de l'Opéra

 

Cette saison à l’Opéra de Paris se termine donc sur un grand sourire. Une fois encore j’aurai failli à ma mission et n’aurai pas vu l’ensemble des programmes proposés (ne manque que le Roméo et Juliette de Sasha Waltz)!

Un petit (ou gros) bilan de saison arrivera d’ici la fin Juillet (cette fois je vais essayer de ne pas le faire en septembre).

Les comptes rendus ne sont pas fini pour autant. Il me reste encore à vous parler d’une représentation, assez contrastée, de la compagnie Alvin Ailey vue début Juillet, et de celle qui viendra demain !

Ensuite un peu de vacances !

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 19:01

Alors que la dernière représentation de la Fille mal gardée vient de s'achever, il est plus que temps de  revenir sur la distribution qui a réunie Mélanie Hurel et Alessio Cabone début juillet.

Je n'ai finalement pas grand chose à dire sur cette représentation qui n'était pas désagréable mais a pourtant été loin de me transporter.

 

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Mélanie Hurel est une sympathique Lise. Sa technique est précise même si sa danse est un peu sèche. Elle a fait beaucoup d'efforts au niveau de l'interprétation mais j'ai pourtant eu du mal à entrer dans son histoire. Il n'y avait pas grand chose à lui reprocher, ça n'a juste pas dépassé la fosse de l'orchestre.

Alessio Carbone de son côté s'amuse beaucoup en Colas. Il est généreux et danse pour le public. Il a du charme et le caractère pour rendre justice à ce type de personnage. La complicité avec sa partenaire n'était en revanche pas très évidente.

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Stéphane Phavorin et Simon Valastro sont toujours aussi excellents en Veuve Simone et Alain.          

Au final, cette représentation n'a jamais vraiment décollée même si elle n'était pas désagréable. On l'oubliera vite.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:38

Après Myriam Ould-Braham et Josua Hoffalt, il était temps pour moi découvrir la distribution réunissant Muriel Zusperreguy et Florian Magnenet.

 

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Autant le dire tout de suite, il a été difficile pour les deux premiers danseurs de passer après leurs camarades étoiles de la veille. La comparaison n’était pas à leur avantage aussi je regrette de ne pas avoir vu les deux représentations dans un ordre inversé ou avec une petite semaine de décalage.

 

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La bonne surprise de la soirée est venue de Muriel Zusperreguy. Elle est fraiche comme tout et présente une danse vive et enjouée. Sa pantomime est claire et drôle. Elle est moins romantique que Myriam Ould-Braham mais plus piquante. Dommage qu’elle n’ait pas eu beaucoup de répondant en face d’elle.

  Florian Magnenet y a vraiment mit de la bonne volonté mais il ne tenait pas la comparaison face à Josua Hoffalt. Même si on ne peut rien lui reprocher techniquement parlant, ses sauts étaient tout de même moins aériens. Le danseur se montrait moins flamboyant que son camarade étoile. Sa pantomime était également un peu trop plate. Même si Colas n’est pas un rôle d’une épaisseur folle, on aurait aimé un peu plus de lisibilité.  

Du côté des seconds rôles, Aurélien Houette campe une veuve Simone moins hystérique que celle de Stéphane Phavorin mais reste toute de même très drôle. La danse des sabots était une nouvelle fois très réussie.

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Allister Madin de son côté présente un Alain très surprenant et à l’opposé de Simon Valastro. Moins bizarre, plus sociable, donc forcément moins drôle. J’avoue que j’ai été un peu déroutée par ce choix au début du ballet. Toutefois, le sujet apporte quelque chose de différent au personnage, une émotion. Son Alain est un jeune homme extrêmement timide qui ne sait pas comment s’y prendre avec les filles (et le monde en général). Alors tout les autres le rejettent, l’humilient même parfois. C’est un personnage de clown triste. Il en devient très touchant et l’on regrette même qu’il se retrouve à la fin tout seul avec son parapluie.

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Une soirée en demie teinte donc, qui aurait peut être été plus appréciée si j’avais pu voir cette distribution il y a une semaine.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 15:36

Je devais normalement attendre une semaine supplémentaire pour enfin voir Myriam Ould-Braham dans la Fille Mal Gardée mais la récente nomination au rang d’étoile de la jeune femme m’a poussé à la voir au plus vite dans le rôle qui lui a valu son sacre !

Cela faisait un petit moment que je n’avais plus mis les pieds à l’Opéra de Paris. Depuis les adieux de Clairemarie Osta en vérité. Autant dire que l’impatience était grande !

 

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La fille Mal gardée est le parfait ballet pour l’été. Drôle et léger, il vous fait à coup sûr passer un bon moment.

L’intrigue est assez simple. Lise est amoureuse du jeune et beau Colas. Sa mère (tendance hystérique hyper protectrice) ne voit les choses de la même façon et la veut mariée au fils du riche paysan du coin, Alain. Problème, non seulement elle ne l’aime pas mais le garçon s’avère être ultra timide avec un petit côté obsédé !

De ce point, on part dans la farce la plus totale et il faut bien avouer qu’on rit de bon cœur. Le ballet donne un énorme sourire au public dès le levé du rideau avec la danse du coq (et non pas du poulet comme je l’ai appelé toute la soirée) et de ses poules. C’est complètement seconds degré et l’on sent que les danseurs s’amusent bien.

 

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                                                                  mon ami le poulet

 

Les plus grands éclats de rire de la salle viendront des pitreries de Stéphane Phavorin et Simon Valastro. Le premier est absolument parfait en veuve Simone. Il en fait des tonnes mais ça passe très bien ! Sa danse des sabots est toujours aussi savoureuse et reste l’un des moments les plus réussit du premier acte.

Simon Valastro de son côté est extrêmement juste en Alain. Ses mimiques sont hilarantes qu’il essai désespérément de séduire Lise ou de tripoter les villageoises. Le personnage est complètement décalé dans son côté limite autiste et pourtant le sujet réussi à lui donné un aspect touchant. On a presque de la peine pour lui lorsqu’il se retrouve tout seul avec sa bague de fiançailles. Heureusement, il conclu magnifiquement le ballet en retrouvant le seul véritable amour de sa vie, son parapluie rouge !

 

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Du côté des héros nous avions donc droit hier à de toutes jeunes étoiles en la personne de Myriam Ould-Braham et Josua Hoffalt, tous deux sacrés cette année.

Que dire sur couple principal... Ils sont jeunes, ils sont beaux et dansent merveilleusement bien ! Bref, ils étaient mignons comme tout.

Myriam Ould-Braham n’est pas une Lise chipie contrairement à pas mal des titulaires du rôle. C’est un Lise espiègle qui ne fait tourner sa mère en bourrique que parce que cette dernière l’étouffe. C’est aussi une jeune femme amoureuse ce qui lui donne des ailes pour faire face à toutes sortes de situations. Sa danse est très raffinée (tout comme celle de son partenaire) aussi les deux étoiles ne font pas vraiment enfants de la campagne mais qu’importe. Ils sont à part. Impossible en les voyants sur le plateau de ne pas deviner qu’ils sont les héros de cette histoire.

 

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 Josua Hoffalt de son côté s’amuse beaucoup en Colas. C’est un rôle très technique qui lui va bien mieux que Solor. Il affiche ses belles lignes et présente des sauts magnifiques qui suscitent toujours les acclamations du public.

Les deux danseurs sont très bien assortis. Espérons que leur collaboration puisse se poursuivre.   

Le corps de ballet quant à lui est majoritairement composé de petits jeunes, de surnuméraires ou d’élèves de l’école de danse. Leur enthousiasme et joie de danser fait plaisir à voir !

 

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Pour résumer, une très belle soirée qui a de quoi remonter le moral. Si le soleil de l’été semble avoir déserté le ciel parisien, il est définitivement sur la scène Palais Garnier.

Je suis même allée jusqu’à faire ma groupie à la sortie des artistes histoire d’aller féliciter la nouvelle étoile.

 

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Pour la suite, les représentations s’enchaînent et je continue dès ce soir avec la distribution Zusperreguy/ Magnenet. Je l’avais choisie car les deux danseurs m’étaient assez sympathiques et ont tous les deux fait une belle saison (oui même Magnenet ! je l’avais trouvé très bien dans Cendrillon et Bayadère !). Ils ne rivaliseront certainement pas techniquement avec la paire Ould-Braham/ Hoffalt mais peuvent quand même être intéressants !

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 16:50

Hier soir avait lieu la première représentation de la nouvelle série de La Fille Mal Gardée au Palais Garnier.

Le gros de la troupe se prépare à partir en tournée aux Etats-Unis aussi (et comme souvent) ce sont les premiers danseurs et sujets qui assurent les représentations parisiennes.

La Fille Mal Gardée est un ballet très sympathique et frai, parfait pour l’été que je me fais toujours un plaisir de revoir.

Mais cette année les représentations ont été marquées par un événement et pas des moindres... La nomination au rang d’étoile de Myriam Ould-Braham !

 

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photo elendae

La première danseuse est une grande habituée du rôle qu’elle danse depuis l’entrée du ballet au répertoire. Elle avait déjà assuré la première de la série il y a deux ans. Aussi, en l’absence de Ludmila Pagliero blessée, c’est tout naturellement que la première danseuse c’est retrouvée partenaire de Josua Hoffalt le 18 juin.

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette nomination était inattendue. Aucun bruit de couloir n’avait circulé. Je dois bien avoué que j’en ai été la première surprise. Aux vues des distributions de la première danseuse et de « l’amour » que semblait lui porter la direction, je pensais qu’il faudrait attendre un changement au sommet pour voir la jeune femme promue. Le tout en pensant qu’à ce moment là elle aurait plus de 30 ans et donc peut être passé son tour...

Une bonne surprise donc pour cette danseuse qui a le mérite d’assurer sur tous les rôles qu’on lui confie (même les plus ingrats) avec une grâce folle. Je n’ai pas toujours été touchée par ses interprétations (notamment sur Roméo et Juliette où je l’avais beaucoup aimé mais dont le 3e acte m’avait semblé un peu faible) mais toujours séduite par la qualité de sa danse. Ces dernières années je l’ai regretté dans bon nombre de rôles qu’on ne voulait pas lui confier et ai toujours été présente (Paquita excepté) pour ses prises rôles majeures.

 

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On disait la danseuse mal aimée mais pourtant le vent à tourné ces derniers mois. Il y a un an exactement lorsqu’on lui a confié une seule et unique Juliette. S’en est suivi une très belle création de la Source, une reprise d’Olga dans Onéguine, et trois belles Nikiya. Je crois que c’est dans ce rôle qu’elle m’a le plus touchée. Il mettait en valeur toutes ses qualités. Lors de sa dernière Bayadère, j’étais d’ailleurs assise derrière Brigitte Lefebvre qui expliquait aux mécènes que ce rôle était une occasion donné à la première danseuse de faire évoluer un personnage sur la durée tout en leur faisant comprendre qu’une nomination n’était pas imminente. L’essai a pourtant dû se révéler concluant puisque deux mois plus tard la voilà au firmament !

Cette nouvelle me ravie. Je l’ai accueillie ce matin avec un large sourire et beaucoup d’émotion ! Elle récompense la persévérance et le talent de cette ballerine qui n’avait plus sa place parmi les actuelles premières danseuses. J’espère que cette nomination lui permettra enfin d’accéder aux rôles qu’elle mérite.

Myriam Ould-Braham est une danseuse que j’ai souvent eu l’occasion de voir sur scène et j’ai eu plaisir à suivre son parcours.

J’avais, l’an dernier pour les adieux de José Martinez, expliqué que la toute première fois que j’étais allée voir un ballet à Garnier, l’étoile dansait Albrecht dans Giselle... Et bien Myriam, alors toute jeune sujet dansait le pas de deux paysans !

J’ai hâte maintenant de revoir l’étoile (comme c’est sympa de pouvoir l’appeler ainsi) dans le rôle qui lui a valu sa nomination. Ce sera dans 15 jours avec malheureusement un autre partenaire mais toujours autant d’enthousiasme.  

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:16

Mieux vaut tard que jamais. L’Opéra de Paris vient enfin de mettre en ligne les distributions de la nouvelle série du ballet d’Ashton, la Fille mal Gardée.

Ce ballet est très souvent donné à l’été pendant que le gros de la troupe est en tournée à l’étranger. Il faut dire que le côté léger de l’histoire sied bien à la saison et les rôles titres souvent délaissés par les étoiles chevronnées permettent de mettre en valeur des petits jeunes.

On espérait tout plein de prises de rôle. Ce ne fût finalement pas le cas. Les distributions sont assez similaires à la dernière reprise même si les couples changent. Quelques petits nouveaux ont tout de même réussi à se faire une place dans les distributions.

Lise : Myriam Ould-Braham, Colas : Josua Hoffalt, la mère Simone: Stéphane Phavorin, Alain: Simon Valastro : 18, 21, 25 juin

Myriam Ould-Braham est une grande habituée du rôle qu’elle danse depuis l’entrée du ballet au répertoire. La chorégraphie lui va très bien et elle se révèle surprenante dans l’interprétation. Je serai très curieuse de voir son association avec Josua Hoffalt. Ils peuvent former un couple intéressant. La nouvelle étoile sera, je pense bien plus à son avantage dans ce rôle et avec cette partenaire que dans l’histoire de Manon.

Stéphane Phavorin et Simon Valastro sont deux grands habitués de la mère Simone et d’Alain. Il faut dire qu’ils excellent dans ces rôles. Stéphane Phavorin en fait toujours des tonnes dans le rôle de la mère de Lise et c’est extrêmement efficace ! On rit de bon cœur. Quand à Simon Valastro il sait se montrer à la fois touchant et très drôle en Alain. J’ai hâte de les revoir.

 

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Lise : Muriel Zusperreguy, Colas : Florian Magnenet, la mère Simone : Aurélien Houette, Alain : Allister Madin 20, 23, 26, 30 juin 5 juillet

Une distribution assez intéressante. Muriel Zuspereguy avait déjà dansé le rôle lors de la dernière reprise. Je ne l’avais pas vue mais n’ai eu que de bons échos de sa prestation. Elle a tout à fait le caractère pour ce genre de rôle et est apparue très en forme en cette fin de saison. Je n’ai pas encore de place pour cette distribution mais vais tout faire pour m’y rendre quand même !

Se sera en revanche une prise de rôle pour Florian Magnenet que je n’imagine pas du tout en Colas mais qui a le don de souvent me surprendre. A voir donc.

Les seconds rôles sont aussi très sympas.

 

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photo: blog syltren

 

Lise : Mélanie Hurel, Colas : Alessio Carbone, la mère Simone : Eric Monin, Alain : Adrien Couvez  28 juin, 6, 10, 12 juillet

Sur le papier la distribution la moins intéressante même si se sont souvent celles là qui réservent le plus de surprises. Cela fait longtemps que Mélanie Hurel n’avait plus eu de rôle titre. Je crois que la dernière fois que je l’ai vu dans un personnage de premier plan, c’était pour Paquita il y a 4 ou 5 ans.

Alessio Carbone semble en revanche taillé pour le rôle tant au niveau de la technique que du caractère.

 

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Lise : Myriam Ould-Braham, Colas : Emmanuel Thibault, la mère Simone : Stéphane Phavorin, Alain: Simon Valastro 3, 11 et 14 juillet

La distribution de Myriam Ould-Braham que je verrai. J’aurai préférer celle avec Josua Hoffalt mais tant pis. Après des prestations un peu décevantes cette année espérons que le rôle de Colas va rebooster Emmanuel Thibault. Je suis curieuse de voir comment il va se sortir du partenariat et des portés qui ne sont pas son fort. Cependant il a l’habitude de danser avec Myriam Ould-Braham ce qui est un avantage.

Lise : Mathilde Froustey, Colas : Pierre-Arthur Raveau, la mère Simone : Stéphane Phavorin, Alain : François Alu: 13 et 15 juillet

Dommage que l’une des distributions les plus intéressantes n’ait le droit qu’à deux dates !!

Je n’ai jamais vu Mathilde Froustey en Lise (d’ailleurs de crois ne l’avoir jamais vue dans un rôle titre) mais son tempérament doit très bien s’accorder au rôle. Ce sera une grande première pour Pierre-Arthur Raveau que l’on n’a pas beaucoup vu depuis sa promotion de sujet en novembre. Il a beaucoup de qualités techniques aussi il sera intéressant de le voir en interprète.

Et il faut évidemment noter la présence du jeune danseur qui monte François Alu. J’avais raté son idole dorée et compte bien me rattraper avec Alain qui est de plus un rôle permettant de développer ses qualités d’interprète et ne plus seulement se consacrer à la technique.

 

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De mon côté j’assisterai pour l’instant à deux représentations et espère en ajouter une troisième.

A moins d’obtenir une place pour le 20 juin, le prochain article sera un compte rendu de la venue d’Ouliana Lopatkina à Versailles !

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 21:37

Inutile de faire un vrai commentaire de la représentation de cette après-midi qui en plus d'être la dernière de cette série de Manon marquait les adieux à la scène parisienne de l'étoile Clairemarie Osta.

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La danseuse se produira une dernière fois avec la compagnie cet été sur le sol américain mais aujourd'hui elle disait au revoir à sa "maison" et son public.

Un public qui lui a réservé une véritable ovation dès son entrée en scène. La représentation fût marquée par la formidable complicité qui unissait Clairemarie Osta et Nicolas LeRiche. Ils étaient tellement heureux d'être ensemble sur scène et avaient l'air si amoureux... C'était très touchant à voir. Bien sûr les habitués connaissant bien les liens unissant ces deux danseurs ne pouvaient s'empêcher d'être émus par les élans romantiques de Nicolas LeRiche à l'acte 1 et ses larmes de désespoir à la fin de l'acte 3.

A noter également pour le reste de la distribution les très belles prestations d'Alice Renavand et surtout Stéphane Bullion, parfait dans les rôles de Lescaut et de sa maîtresse.

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                                                                     avec Mathieu Ganio

Mais la reine de la soirée était bien Clairemarie Osta! A la fin des saluts traditionnels, la voilà seule en scène pour recevoir les acclamations qu'elle mérite. L'étoile a semblée très touchée, et envoyait de nombreux baisers au public. Elle ne savait pas vraiment quoi faire sous sa pluie de confettis, presque surprise par tous ces bravos venus du public.

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Je dois dire que j'ai été très touchée d'assister à ce moment. Ceux qui lisent ce blog savent bien toute l'affection que j'ai pour cette danseuse qui ne m'a jamais déçue. Elle a toujours su me toucher par sa danse précise et gracieuse et ses interprétations intelligentes. Je garde de grands souvenirs de ses prestations dans Onéguine et la Dame au Camélias où elle m'avait particulièrement émue.

A la voir cette après-midi sur scène on n'avait pas l'impression de voir une danseuse en fin de carrière. Elle me manquera vraiment.

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Reste pleins de beaux souvenirs et je l'espère, une belle suite de carrière pour elle dans la voie qu'elle aura choisie.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 19:46

La troisième distribution de cette série de Manon réunissait Isabelle Ciaravola et Mathieu Ganio. Les deux étoiles ont même eu droit à du rab puisque suite aux blessures consécutives d’Agnès Letestu et Ludmila Pagliero ils ont vu leur nombre de représentations presque doubler. Isabelle Ciaravola a même eu droit à deux représentations de plus avec Florian Magnenet en Des Grieux.

Après leur formidable Onéguine, c’est les yeux fermés que j’ai pris des places pour deux dates de cette distribution.

Il m’a fallu un peu de temps pour remettre mes idées en places après ces deux soirées et je ne suis pas certaine d’y être encore arrivée !

 

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Le premier acte s’ouvre donc sur une scène de foule où se mêlent mendiant et gens du monde. Au milieu Lescaut tournoie sous les traits de Yann Saïz. Le sujet semble ravi d’être sur scène et son énergie est communicative. Le danseur est très élégant et charismatique. A ses côté Hugo Vigliotti est un mendiant plein de fougue. Lors de la représentation du 8 mai j’ai d’ailleurs trouvé le corps de ballet du 1er acte très en place.

Au milieu de tous ces gens sautillants nous apparait le rêveur Des Grieux. Plongé dans ses livres il ne prête pas d’attention aux jeunes filles évoluant autour de lui jusqu’à la tonitruante entrée de Manon. Là c’est un véritable vent de fraicheur qui s’abat sur la scène en la présence d’Isabelle Ciaravola. Ce qui m’a le plus marqué dans l’interprétation de l’étoile tout au long du ballet est son naturel. Elle danse Manon comme elle respire. Son jeu est très théâtral mais jamais trop forcé. On en peut que croire à cette jeune femme qui attire tout les regards et s’en accommode bien. 

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Evidemment Des Grieux est sous le charme et cela fait pousser des ailes à Mathieu Ganio qui survole sa première variation avec une grande facilité, tout en élégance. Il est le seul titulaire du rôle que j’ai vu à se sortir de ce difficile passage avec autant d’aisance. Lui aussi danse Des Grieux comme il respire.

Le pas de deux de la chambre est un pur moment de lyrisme et de poésie. Les portés décollent à l’image des sentiments des protagonistes. On sent les deux danseurs parfaitement en confiance ce qu’il permet à Isabelle Ciaravola de jeter sans peur dans les bras de son partenaire pour les portés les plus acrobatiques.

Le pas de trois suivant entre Manon, Lescaut et M. de G.M. est également très réussi avec un Yann Saïz déchainé. Il forme avec Ciaravola un duo assez diabolique. On a moins l’impression que Lescaut manipule sa sœur. Plus qu’ils sont tous deux complices dans leur envie de profiter de l’argent de G.M.

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Au deuxième acte, nous sommes dans les salons de Madame où la fête bat son plein. Je n’ai pas pu m’empêcher de trouver Nolwenn Daniel un peu trop effacée en maîtresse de Lescaut. Elle manquait de piquant. Cela entachait d’ailleurs un peu son pas de deux avec Lescaut qui a eu du mal à me faire sourire le premier soir. C’était heureusement beaucoup plus convaincant la deuxième fois notamment grâce à Yann Saïz toujours très en forme. Sa variation ivre m’a peut être moins fait rire que celles de Jérémie Bélingard et surtout de Stéphane Bullion, principalement à cause d’une trop grande retenue dans les (fausses) chutes. Cela donnait l’impression d’être trop « dansé » là où Bullion et Bélingard s’étalent littéralement sur scène. Il est en revanche excellent dans le pas de deux où il trimbale cette pauvre Nolwenn Daniel dans tous les sens.

Arrive la sublime Manon aux bras de M. de G.M. Le mot qui m’est venu en tête tout au long de ce passage est « envoutante ». Son jeu est de plus extrêmement clair et lisible. On voit instantanément l’hésitation qui la déchire à chaque moment. Elle ne garde jamais toute son attention sur M. de G.M. et a toujours un œil sur le pauvre Des Grieux. On sent sa peine mais comme à la fin de l’acte 1, son envie de luxe la rattrape toujours. Elle est superbe dans sa variation mais plus encore dans le passage suivant où elle passe de bras en bras déployant ses longues jambes dans les airs. Elle y va sans retenue en particulier lorsqu’elle plonge vers M. de G.M. ce qui est du meilleur effet.

Après la fête, retour dans la chambre de Des Grieux. La confrontation entre les deux personnages est extrêmement réussie. Encore une fois, leur jeu est limpide ce qui fait vraiment passer l’émotion. Puis on bascule dans le drame avec l’exécution de Lescaut qui nous conduit tout droit vers l’acte 3.

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Changement total de décors puisque nous arrivons sur un port de Louisiane où dansent de belles jeunes filles, Letizia Galloni en tête.

Le débarquement des jeunes filles aux cheveux coupés arrêtées et déportées pour prostitution est très mélancolique. Il me paraissait un peu long lors des premières représentations mais je l’apprécie de plus de en plus. Il faut dire qu’Aurélien Houette est très bon pour faire peser l’atmosphère de terreur qu’inspire le geôlier.

La scène dans son bureau est assez dérangeante et vous glace de sang. Houette et Ciaravola sont tous les deux excellents. Elle, parait tellement fragile recroquevillée à terre et lui n’est que force et puissance. Arrive  Mathieu Ganio à la technique toujours aussi affutée qui tue le geôlier précipitant la fuite des deux amants dans les marais.

C’est avec cette distribution que j’ai redécouverts le passage de l’hallucination de Manon dans le bayou. Isabelle Ciaravola  est bien la seule Manon à ne pas être passive. Là où d’autres se contentent de rester allonger à attendre la mort, elle se tourne vers les acteurs de son cauchemar et revit son histoire avec eux.

Le dernier pas de deux se vie presque en apnée. C’est encore une fois la confiance entre les deux étoiles que l’on retient et l’abandon total dont ils font preuve. Il est très impressionnant de voir Isabelle Ciaravola faire deux tours dans les airs avant de retomber inerte dans les bras de Mathieu Ganio. Ce dernier est d’ailleurs très touchant lorsqu’il se rend compte de la mort de celle qu’il a tant aimé.

Dès le tombé du rideau les bravos fusent pour terminer en beauté ces soirées.

 

Après cette si belle distribution, j’attends maintenant avec impatience  les adieux de Clairemarie Osta le 13 mai  prochain. Je ne serai pas à la seule à vous en parler, nous risquons d’être nombreux !!

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