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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 17:42

Après une pause dans l’écriture (beaucoup de choses à écrire, mais ailleurs), j’essaye de me remettre plus sérieusement à la mise à jour de ce blog.

Histoire de donner des nouvelles fraiches, je passe sur la soirée Joyaux et les beaux adieux émouvants de Laetitia Pujol pour arriver directement sur le nouveau programme à l’affiche au Palais Garnier : la soirée Balanchine/ Teshigawara/ Bausch.

À première vue, on peut se demander quel est le lien entre ces trois ballets, quel fil conducteur la directrice de la danse a voulu instaurer. En sortant de la salle, la question subsiste. On pourrait dire que la cohérence vient de la musique, et encore…

La soirée débute avec Agon de George Balanchine. Un classique du chorégraphe déjà pas vu à l’Opéra même s’il n’avait pas forcément laissé au public un souvenir impérissable. Depuis les tournées du New York City Ballet, du SFB et même du Miami City Ballet sont passés par là et ont éveillé les balletomanes sur la façon de danser du Balanchine avec vie et sens.

Le début de la représentation fait un peu peur avec un ensemble qui manque cruellement de dynamisme. Tout le monde semble s’ennuyer, pas de sourire. Puis vient Dorothée Gilbert et son peps légendaire qui a secouée le second pas de trois avec ses acolytes Florian Magnenet et Audric Bezard. Les deux premiers danseurs semblaient d’ailleurs bien s’amuser. En nous racontant une histoire, ils nous investissaient un peu plus dans le ballet.

Un ballet qui s’est poursuivit de la plus belle des manières avec le pas de deux réunissant Myriam Ould-Braham et Hugo Marchand. Un duo pour le moins inattendu et qui a pourtant provoqué des étincelles. Regards de braise, lignes infinies, tout était là. Bravo aux deux étoiles qui ont brillé et illuminé la pièce.

On poursuit avec Grand Miroir de Saburo Teshigawara. Là aussi le début de l’œuvre fait très peur (est-ce cela le fil conducteur de la soirée ?). Les danseurs gesticulent d’un bout à l’autre de la scène sans discontinuer au point où l’on se demande même si cela va durer sur les 30 minutes que durent le ballet. Heureusement la pièce évoluent et laisser place à de belle individualité, notamment Lydie Vareilhes, absolument superbe.

La pièce ne laissera toutefois pas un souvenir impérissable malgré l’accueil chaleureux du public ce soir là.   

Pendant le deuxième entracte, les techniciens entre en scène, rideau levé pour installer la terre nécessaire au Sacre du printemps. Un ballet en soit !

Que dire sur le Sacre qui n’ai déjà été dit ? Rien probablement. La pièce est un chef d’œuvre. Une œuvre qui vous happe et vous prend aux tripes. La troupe y est formidable, chaque danseur individuellement et en tant qu’ensemble. Un ballet qui vaut à lui seul le déplacement.

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commentaires

M
Bonjour !<br /> Je vous invite à écouter le beau témoignage d'une danseuse sur le site de podcasts audio :<br /> www.echappees-libres.com<br /> Ou sur Facebook : @echappeeslibres<br /> Belle écoute à vous !<br /> Marion
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