J’ai profité de cette période de vacances pour voir deux Lac des cygnes à la suite. Oui c’est un peu fou mais en même temps je ne m’en lasse pas !
Il faut dire qu’à la base la distribution était alléchante. La prise de rôle de Dorothée Gilbert, le toujours génial Nicolas LeRiche et Stéphane Bullion, meilleur Rothbart de la série (pour ce que j’en ai vu).
Charline Giezendanner, Daphnée Gestin, Aubane Philbert
Finalement les distributions ont valsées et re valsées et ceux qui avaient choisis leurs dates avec soin de façon à voir les danseurs qu’ils souhaitaient se sont retrouvés bien perplexes face aux distributions finales.
Donc, après Emilie Cozette et Karl Paquette, José Martinez et Uliana Lopatkina et Emilie Cozette et Stéphane Bullion… voici Emilie Cozette et José Martinez !
Stéphane Bullion
Saluons tout de même la sacrée santé d’Emilie Cozette qui enchaîne les représentations sans montrer le moindre signe de fatigue. Je l’ai déjà dis le 26, son cygne blanc me plait bien. Finalement j’ai eu de la chance de pouvoir la voir plusieurs fois. Je serai sinon restée sur mon impression du début de la série. Son Odile était également très réussie mais avec un tout petit peu moins de brio que la veille.
Il faut dire que le partenariat avec José Martinez n’était pas des plus réussit. Aucun n’accroc n’est à déplorer mais on ne sentait aucune complicité entre les deux interprètes. José Martinez n’avait pas l’air très concerné par l’histoire dont il est pourtant le héro. Il a évidemment beaucoup de classe et d’élégance mais il lui manquait un petit quelque chose pour vraiment susciter mon enthousiasme.
Emilie Cozette et José Martinez
Stéphane Bullion est toujours aussi convaincant en Rothbart et a une emprise totale sur Siegfried. Avec Emilie Cozette, ils offrent un très beau troisième acte. Les regards échangés, les intentions, tout est en place et cela rend l’histoire limpide.
Du côté des seconds rôles, il était difficile de passer après le pas de trois de Fabien Révillon. Christophe Duquenne manquait un peu de brio mais ce genre de rôle le motive-t-il encore ? (surtout quand il dansait Siegfried il y a quelques semaines). Cela avait pour conséquence de bien mettre en valeur ses deux partenaires. Sarah Kora Dayanova qui était un peu éteinte la veille rayonnait dans sa variation. Eve Grinsztajn était toujours aussi belle et élégante.
Cela m’a vraiment fait un pincement au cœur de voir Myriam Ould-Braham cantonnée à la danse Napolitaine. Quitte à monopoliser sa soirée, elle aurait aussi pu faire le pas de trois.
Trois beaux sourires
Après ce mois de décembre chargé, je me mets en pose une semaine jusqu’à mon dernier Lac en janvier. J’espère que les distributions de re bougeront pas d’ici là !
Bonne semaine à tous.