Comme promis, voici un petit retour sur Octopus la dernière création de Philippe Decouflé.
En ce mercredi 26 janvier j’ai donc séché la répétition de Caligula pour le rendre au théâtre de Chaillot avec le Petit Rat que j’ai pris plaisir à rencontrer pour l’occasion.
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec ce ballet. J’avais pris le soin d’en lire le moins possible de façon à ne pas être influencée.
Et au final, qu’est-ce que ça donne ?
Je dois dire que je suis assez partagée.
Octopus est en fait une succession de tableaux aux univers assez différents interprété par huit danseurs. Certains tableaux sont assez humoristiques, d’autres plus sérieux. Mais au final où était l’unité dans tout ça ?
Certainement dans la gestuelle très fluide et très axée sur le travail des bras, sur les membres d’un ou plusieurs danseurs qui se mêlent et s’entremêlent au point qu’on ne sache plus vraiment quoi est à qui.
L’unité se faisait également dans la musique, le gros point fort du ballet pour moi.
C’était vraiment une très bonne idée de faire jouer le compositeur et chanteur Nosfell en direct sur scène. Sa voix est très particulière allant du grave dans des morceaux plutôt rock au très aigu dans des passages plus expérimentaux.
Sa musique est tellement omniprésente qu’au final j’ai parfois eu l’impression que la danse n’était plus qu’un accompagnement à ce concert.
Au final j’ai plus eu l’impression d’assister à une succession de pièces courtes qu’à un ballet d’une heure trente. En revanche, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Il y avait beaucoup d’idées, souvent très bien exploitées. N’hésitez pas (si vous trouvez des places) à aller y jeter un œil. Toutefois ce n’est pas le genre de ballet que j’irai voir et revoir. A part peut être pour sa musique, encore et toujours…