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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 19:15

Hier 28 septembre 2009, j'étais donc de retour au palais Garnier pour découvrir la nouvelle série de Giselle qui ouvrait la saison. Je n'ai pris que deux places en croisant très fort les doigts et le hasard m'a fait tomber sur les distributions Ciaravola/Bullion et Osta/Pech. Pas mal !

Il y avait du beau monde hier pour assister à la double prise de rôle d'Isabelle Ciaravola et Stéphane Bullion dans les rôles de Giselle et Albrecht. Pierre Lacotte, Noëlla Pontois, Gislaine Thesmar... tous étaient venus voir la nouvelle étoile et le premier danseur.

Tout d'abord, est-il besoin de le rappeler ? Giselle est un ballet magnifique, plein de fraîcheur et de magie. C'est le premier que j'ai vu à l'Opéra quand j'étais toute petite et j'étais donc plus que ravie de le revoir.
Dès son entrée en scène Isabelle Ciaravola EST complètement Giselle. Et pourtant j'avais de gros doutes au début concernant les deux interprètes. Le premier acte est un passage qui (selon les distributions) m'a complètement emballé ou au contraire profondément ennuyée.
Mais pas d'ennui cette fois-ci. Isabelle apporte une grande fraîcheur au rôle. Sa pantomime est très claire, précise, étudiée. Elle est charmante. Et la technique suit. La variation du premier acte était magnifique avec une première arabesque penchée à couper le souffle.
On sens qu'elle a l'habitude de danser avec Stéphane Bullion. Il avait une grande complicité entre eux. Ce dernier m'a d'ailleurs surprise. Il était à l'aise au premier acte et a beaucoup amélioré ses réceptions qui sont vraiment moins bruyantes que par le passé. Cela faisait plaisir à voir.
Karl Paquette quant à lui était un peu effacé en Hillarion. Son mime n'était pas très convaincu... Je pense qu'il doit être bien meilleur en Albrecht.
Mais si nous parlons du premier acte, il faut absolument évoquer la fameuse scène de la folie. Lorsque Giselle, trahie, devient folle et meurt. J'ai retenu mon souffle tout du long. C'est un passage très compliqué. Quasiment pas de danse, tout doit passer dans les expressions et le mime. Et Isabelle a été bouleversante. On la sentait complètement perdue. Le regard au loin, et puis ce sourire éteint lorsqu'elle esquisse quelques pas, souvenirs de son amour perdu... C'était très beau, très impressionnant. Stéphane Bullion a également été très bien dans passage, lorsqu'Albrecht se rend tout d'un coup compte de ce qu'il vient de provoquer...

 

isa.jpg


Deuxième acte et autre ambiance. Nous sommes dans un cimetière près de la tombe de Giselle où ses anciens soupirants viennent lui apporter des fleurs...
L'entrée des Willis est vraiment l'un de mes passage préféré. Je trouve ça vraiment prenant. Avec cette musique sublime, dommage que l'orchestre n'ai pas toujours suivi. Laura Hequet c'est bien sortie du difficile rôle de Myrtha. J'avoue que j'ai eu du mal à comprendre ce qu'elle cherchait à exprimer à travers son personnage mais la technique était splendide avec des équilibres sur pointes impressionnants.
Ensuite Giselle apparaît. Le moment où elle reprend vie était magnifique. Je ne vais pas épiloguer sur tout l'acte, c'est vrai que je n'ai pas vu les autres interprètes du rôle cette année mais j'ai été conquise. C'était juste beau ! L'adage en particulier était particulièrement réussit et a d'ailleurs été ovationné. On avait l'impression qu'Isabelle flottait dans les bras de Stéphane.

En conclusion. Une bien belle soirée où on ne peut que regretter qu'ils n'ai pas eu une date supplémentaire pour pouvoir les applaudir encore...


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